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omerta - Page 2

  • La preuve qui fait tache

     

    La vertu de l'exemple

     

    L'exemple qui suit est vécu, c'est la preuve par les faits ; pour un de connu, combien n'osent pas se confier, nous espérons que cette vérité qui dérange vous incitera à nous confier votre silence, afin que ce silence devienne rumeur, que la rumeur devienne scandale, et qu'enfin la vérité éclate.

     

     

    Un conseil Départemental de l'accès au Droit a délivré à un consultant un « bon de consultation » auprès d'un avocat « spécialisé » afin d'aider à résoudre une situation de celles que la Loi déclare comme devant faire systématiquement l'objet de décisions judiciaires.

     

     

    L'évolution des Lois françaises depuis plusieurs décennies tendrait à aider les victimes, à leur donner une forme de reconnaissance, afin de réduire les scandales qui défraient la chronique. Est-ce vrai, ou bien est-ce une méthode pour obtenir que les autres pays européens ne nous montrent pas trop du doigt.

     

    Dans l'histoire qui nous occupe, c'est plutôt cette forme qui nous semble refléter la réalité.

     

     

    En effet, l'intéressé s'est donc rendu chez le professionnel conseillé, et a pu écouter les analyses faites par ledit spécialiste, qui ont confirmé qu'il était en effet totalement inadmissible que la situation ait duré aussi longtemps. MAIS ….

     

     

               il a d'abord été évoqué la prescription, que peut y faire la victime, puisqu'elle ne peut rien contre le mauvais fonctionnement des services, …

     

               il a bien sûr été reproché à l'intéressé de ne pas avoir fait montre d'assez d'obstination, même si la liste des demandes est « impressionnante », ….

     

               et enfin, il a été déclaré que, comme le dysfonctionnement résultait du mauvais fonctionnement de services publics, c'était l'État qui était responsable, qu'il fallait donc intenter une procédure contre l'État, destinée à obtenir un dédommagement, mais que CELA ÉTAIT INUTILE, CE TYPE DE PROCÉDURE N'ABOUTISSANT JAMAIS EN FRANCE !!!!!

     

     

    Il n'y a aucun commentaire à faire.

     

     

    Bien sûr, ces consultations sont payées par l'État, mais rien n'est écrit, les affirmations ne sortent pas des bureaux, et l'OMERTA reste le principe de base qui continue.

     

     

    Il y a donc bien volonté de faire taire les victimes, car parmi ces victimes figurent tous ceux que la haute administration considère comme des gêneurs, des trublions, des empêcheurs de magouiller en rond. Ils rentrent dans les catégories de gens qui sont « dépressifs », « suicidaires », « inadaptés sociaux », « irresponsables », « susceptibles de mettre en péril les intérêts de la Nation », … des collections de phrases n'ayant qu'un intérêt lointain avec les Droits de l'Homme et les Principes de la République. Plus généralement, ils se sont trouvés témoins ou victimes d'actes délictueux commis par des notables ou des fonctionnaires qui bénéficient de « protections » pour « services rendus ». Vous pouvez traduire comme bon vous semble.

     

     

     

  • Repliement sur soi

     

     

     

    Parler d'isolement volontaire, de repli sur soi, de refus de la société, est-ce sérieux de la part de gens qui rejettent par le mépris, par la négation, par la mauvaise foi, tous les droits qu'un citoyen a reçu à la naissance en étant inscrit sur les registres de l'État-civil.

     

    Celui qui est régulièrement exclu de l'application des lois, que ce soit par la force, par la manipulation mentale, par l'usage de faux, par l'abus d'autorité, qu'est ce que vous lui laissez ? Même pas le droit de se suicider, puisque, s'il le fait, il doit le faire par surprise !! Mais bien sûr, les bonne âmes pleurent, comme l'a expliqué un préfet récemment, l'administration est « toujours ouverte à la discussion », seulement pour parler, seulement quand cela se voit, pas pour agir. Le respect du droit est réservé à celui qui peut se payer (et cher !) de bons avocats. Pour les autres, c'est à pile ou face, un bon jour, un juge bienveillant, un adversaire maladroit, un intérêt commun que vous ignorez, …, que de cas, qui tous relèvent du hasard. Comment se fait-il, par exemple, que lorsque la Maison de Justice constate la réalité d'un droit bafoué, cela n'aboutisse à aucun acte judiciaire, à aucun enregistrement en bonne et due forme !!

     

    Celui qui ne demande jamais un service, qui se contente de l'anonymat ordinaire des gens normaux, celui-là ne doit pas avoir affaire à la justice, car il se fera de toute manière plumer au moins par un « auxiliaire » dont les services lui seront imposés par la configuration même du système. Même en ayant gain de cause, il vous faudra payer des services, et cher, si vous voulez faire appliquer le jugement obtenu.

     

    Je ne parle pas de tous les anonymes du commerce et de l'artisanat, otages permanents des professions libérales et des administrations qui vivent grassement sur leur dos, assimilés qu'ils sont au « patronat ». Là, nous sommes sous le règne du chantage, de l'omerta, du racket, du silence, de la magouille, associés à la corruption passive des fonctionnaires qui ne voient rien, n'entendent rien, ne savent rien. Tous les jours, des citoyens sont donc volés, harcelés, quand ce n'est pas ruinés, et personne ne se rend compte de rien !!!

     

    Ce n'est plus de l'hypocrisie, c'est une organisation sociale, au sein de laquelle des milliers de gens se lèvent tous les matins la peur au ventre. Ceux qui se demandent pourquoi notre pays consomme autant de médicaments, autant de psychotropes, pourquoi il y a tant de suicides ou de tentatives, pourquoi tant de produits dopants, euphorisants, pourquoi tant de gens cherchant à échapper à la réalité, celui-là n'a jamais travaillé. Car s'il est exact que la plus grande partie de la population s'en sort correctement, il est impossible de ne pas connaître dans son environnement des individus sans emploi, ou licenciés, ou chômeurs, des malheureux qui se débattent dans un océan d'indifférence, d'incompétence, de mauvaise foi. Qui donc peut prétendre ne jamais avoir trouvé la porte d'une administration close avant l'heure, ne jamais avoir été accusé d'être de mauvaise foi, malgré la preuve à la main, n'avoir jamais payé de frais inutiles ou indus. La puissance des associations de défense des consommateurs et utilisateurs prouve seulement le volume énorme des dysfonctionnement, mais n'a pas fait reculer d'un iota le système qui, au contraire, s'en sert pour étouffer encore plus ceux qui n'utilisent pas leurs services. L'individu seul est broyé automatiquement, sauf à s'exclure de lui-même d'une société incapable d'accepter l'existence de services « critiques ». Il y a ceux que leur fonction ou leur relationnel rend intouchables, et les autres. Ce sont ces autres qui peuvent se trouver logés dans des conditions totalement illégales, payés avec des lance-pierres, soignés par hasard, expulsés toute l'année, saisis et ponctionnés en permanence, tentés par toutes les escroqueries, ….

     

    Tous les psycho..., psychia..., consultants, analystes, experts, vous le diront : ces comportements sont infantiles, ils sont des fuites devant la réalité, ils doivent être soignés, encadrés par des « référents » que l'on met d'ailleurs en place sans même se cacher, et la majorité, ceux à qui il n'arrive rien, trouvent cela « normal ».

     

    Quand donc celui qui peut prouver pourra-t-il donc se faire entendre, quel que soit son adversaire ?

     

    Quand donc la collectivité assumera-t-elle son rôle de faire respecter les principes de « liberté, égalité, fraternité » ? Quand donc existera-t-il un Service de la Justice qui fasse autre chose que de dépendre des autres administrations pour son fonctionnement ? Ce système, basé par nature sur les conflits d'intérêts, est contraint à l'impuissance, à l'inaction, à l'incompétence, et ne peut donc que générer une incohérence et des crises sociales à répétition.

     

  • Victime, et alors ?

     

     

         Les victimes devraient s'estimer honorées de leur situation, puisque selon la théorie officielle, les effets secondaires, effets collatéraux, effets indésirables, effets induits, effets involontaires, sont indispensables au bon fonctionnement des équations permettant de constater les résultats positifs des décisions de nos dirigeants.

     

    Il serait donc inutile de se plaindre, puisque le plus grand nombre a pu ainsi bénéficier des progrès de la science et du bien-être général induit par notre civilisation.

     

    Cependant, puisque le but est le bien-être, les victimes devraient donc être choyées, entourées, portées aux nues, car elles endossent le mauvais côté des découvertes. Au lieu de cela, il leur faut en plus accepter de disparaître, car elles font tache, elles risquent de créer une mauvaise conscience qui serait une cause de recul économique, en ces temps de crise financière, dont elles seraient pour une part responsables.

     

    Ça suffit, tordons le cou à ces notions dignes de films B de mauvaise fiction. La victime est le résultat des difficultés humaines à progresser, en tant que telle, elle doit recevoir des moyens lui permettant de vivre avec des compensations matérielles et psychologiques. Les avocats n'ont, paraît-il, pas le droit de mentir pour leurs clients, alors, qu'ils les aident à assumer, au lieu de se parjurer en permanence, avec souvent un cynisme que seuls des experts grassement payés osent montrer.

     

    La victime n'est pas une nécessité, mais une conséquence, la société doit donc s'organiser pour diminuer le nombre de victimes, et intégrer celles qu'elle n'a pu éviter. Ce qui veut donc dire que les dirigeants politiques qui refusent d'assumer les conséquences des choix à l'origine de l'existence de victimes doivent s'attendre à être poursuivis pour ne pas pouvoir à nouveau créer des situations responsables de nouvelles victimes. L'un des exemples phares des dernières décennies est le problème des centrales nucléaires. Ce sont les militaires qui ont voulu que l'uranium soit le choix des années 50, pour sa contribution aux armes futures, il en est résulté l'équilibre de la « terreur ». Il serait peut-être grand temps que l'ONU contribue à déclarer cette technologie dangereuse pour l'Humanité, d'autant que les technologies alternatives sont connues, et que des prix Nobel soient attribués à ceux qui nous permettront de nous en débarrasser. Partout dans le monde, des victimes de multiples sortes d'irradiations sont insoignables et sont contraintes à mourir en silence. Cette façon de faire mourir les peuples est-elle digne de gens sensés, que faut-il donc pour pousser les chercheurs à nous montrer comment mettre de telles technologies au ban de la science. Quelle gloire y a-t-il à faire du chantage à la mort, les prises d'otages sont, paraît-il, interdites, alors interdisez ces méthodes de mort lente, et cherchez comment vous allez gérer les conséquences sanitaires de ces décennies de mensonges éhontés. Le problème des déchets, même ménagers, est un scandale permanent, et les soucis liés à leur gestion sont tels que créer des décharges pour des milliers d'années sera une aubaine pour toutes les mafias de la terre.

     

    Il serait bon d'obliger les élus de tous les États à entendre en séance plénière et debout, la description des effets de toutes les activités liées à l'usage de l'uranium et de ses dérivés, et de les obliger à regarder les images et films tournés dans les services qui tentent de soigner les effets secondaires, les effets sur plusieurs générations, les effets sur l'environnement, … . Une fois de plus, les secrets d'État sont surtout des secrets de dictateurs cyniques sans foi ni loi, qui utilisent la force pour imposer le silence, omerta que les mafias et autres caïds connaissent depuis belle lurette. L'important aujourd'hui est de montrer que les actes publics bénéficient du soutien de la majorité silencieuse, donc qu'ils sont bons pour tous. Ceci relève du populisme et de la dictature, rien à voir avec la République, et un Droit identique pour tous, rien à voir avec la transparence, seulement un mépris des peuples et une croyance dans des castes supérieures que la Science a depuis bien longtemps rangé au rayon des inepties.