Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • Solidarité ? inconnu en droit

     

    Solidarité, ce mot a-t-il un sens pour les victimes ?

         Fraternité, Solidarité, soutien moral, aide psychologique, coup de pouce, les mots et les expressions synonymes de soutien dans les moments difficiles sont de plus en plus nombreux et variés.

         Si nous regardions du point de vue de la ou des victimes d'un dysfonctionnement judiciaire : la surprise est totale, car tout disparaît, c'est le grand vide, le NÉANT. Malgré toutes les affirmations faites partout et toujours, la victime de dysfonctionnements ne trouve que très rarement un soutien qui lui permet de faire face à la situation calamiteuse qui devient la sienne. Le pire est lorsqu'il y a eu des conséquences sur des proches qui n'ont pas survécu à la catastrophe. L'État est responsable d'un État de fait qu'il n'assume pas. Tout le cinéma, qui permet de cacher la triste réalité derrière des velléités de réformes, ne nous trompe guère. Nous sommes les otages d'individus qui protègent leur carrière, ce qui, en soit, est déjà une atteinte à l'Honneur et à la Probité, et devrait déjà entraîner la cessation de leurs fonctions et leur remplacement.

         Tout acte accompli au détriment d'un Citoyen, devrait entraîner l'intervention de mesures de solidarité, les fonctionnaires devraient se mettre en quatre pour faire oublier, pour permettre d'aller de l'avant, au lieu de cela, nous assistons au rétablissement des corporatismes que la prise de la Bastille devait faire disparaître.

         La fonction publique ne doit pas apporter à celui qui l'exerce d'avantage sur les autres citoyens, puisque c'est interdit par nature ; alors, que penser de ceux qui utilisent leurs fonctions pour s'enrichir, pour nommer des amis à des postes lucratifs, pour faire transiter des commissions occultes issues des fonds publics, pour imposer passe-droits et exceptions à leur bénéfice. Quel est donc le sens de l'Honneur de ces gens qui trichent en permanence et font douter de l'intérêt des services publics. Ils n'hésitent d'ailleurs pas à justifier par ce mauvais fonctionnement le besoin d'une privatisation destinée à encore plus les enrichir, tout en augmentant le nombre de victimes.

         Nous vous proposons une solution : que la fonction publique soit un moment de la vie de chaque citoyen, de telle manière que tous puissent dans leur existence exercer la fonction publique avec ses bons et ses mauvais moments. Ainsi, l'Égalité serait rétablie, et la rotation des fonctions imposerait de voir autrement les rôles de chacun. Il serait de ce fait impossible de créer des bastions imprenables avec des mentalités irresponsables, puisque la victime d'aujourd'hui pourrait être le chef de demain. Il est bien évident que nous supprimerions aussi par ces rotations la possibilité pour certains de se rendre indispensables par le biais du contrôle des recrutements.

         Nous en sommes toujours à la Justice de Droit Divin, alors que la réalité du Droit Positif pose comme principe que la manifestation de la Vérité doit aboutir au rétablissement des droits lésés. Quand une infraction a eu lieu, le système judiciaire a pour but de rétablir la Vérité, et d'annuler les conséquences des actes non autorisés. Or, ce n'est pas cas, les services judiciaires déclarent qu'ils s'occupent de supprimer le trouble à l'ordre public, les dégâts sur les victimes sont considérés comme collatéraux. Faut-il rappeler que les cours à l'École de la Magistrature doivent enseigner tous les principes républicains, en particulier l'Égalité et la Fraternité, et que les fonctions judiciaires sont un des moyens imaginés pour mettre en œuvre ces principes. Les principes d'accès à la Justice ont pour but de permettre de faire respecter les Lois, ils ne peuvent avoir pour conséquences d'éliminer certains citoyens.

         Il faut donc en tirer les conséquences qui s'imposent : de nombreux services publics sont détournés de leur fonction, ils servent à faire avaler les pilules amères et à cacher ce qui dérange. Pour ce faire, il a été nécessaire de créer en permanence des écrans de fumée, des droits au silence, des secrets, par le biais des corporatismes, des avantages octroyés aux uns ou aux autres, et pendant que le peuple se bat pour survivre, les bénéficiaires de ces rentes se frottent les mains et préparent la misère des victimes de demain. Et bien sûr, ils occupent l'intégralité du paysage politique, il suffit de voir les réactions au rappel de ce qu'est le 14 juillet. La prise de la Bastille s'est faite contre l'État en place, contre l'Ancien Régime qui écrasait le peuple, il n'était pas question de Patriotisme ou d'Honneur, qui serait plutôt à mettre en avant à partir de Valmy et autres faits d'armes républicains. Nos élites politiques actuelles sont plutôt versaillaises et les victoires de 1792 ne sont pas des évènements pour intellectuels de salons parisiens.

  • Violences, victimes et défilés

     

         Le débat à propos du 14 juillet nécessite de rappeler que l'histoire n'a pas toujours été du côté de ceux qui se targuent d'y voir une tradition centenaire, virile, républicaine, et populaire.

         La guerre, avec son cortège d'horreurs, de catastrophes, de destructions, a toujours été plus subie que voulue, sauf par ceux qui en ont fait pendant longtemps la source de leurs rentes et la justification de leurs avantages sociaux, tout en minimisant les risques. Car les famines et les maladies tuaient encore plus que les guerres.

         La situation a évolué au début du XXème siècle avec la création des moyens de destruction à longue distance, et sur des populations de plus en plus nombreuses, civiles et militaires. Les anciens combattants de la guerre de 1914 étaient farouchement opposés à la guerre, la population aussi, il suffit de relire les journaux des années 20 !! Mais ces périodes ont aussi été celles de grandes migrations provoquées par de grandes famines. Les fuites des peuples devant la violence a alors trouvé ses limites avec la fermeture progressive de toutes les frontières du monde, la capacité de faire rapidement le tour de notre Terre, et donc l'impossibilité, sauf en rêve, d'échapper à sa condition. La « lutte des classes » est devenue une autre source de pouvoirs et de violences.

         Cette situation n'a pas mis fin aux conflits armés, car la situation entre les pays n'est pas égale, et les individus, dans le cadre de leur éducation, peuvent être manipulés encore facilement. Notre époque en est encore aux balbutiements de l'information tous azimuts, et les bruits et rumeurs sont pléthore, qui cachent les réalités. Mais les peuples apprennent vite, et s'il paraît difficile de faire disparaître les rivalités locales, il semble possible de limiter les grands conflits, à condition que le contrôle des politiques soit réel.

         En France, l'intérêt de l'exécutif à mettre en avant l'armée est un moyen de garder le contrôle de la force brutale, face à des mouvements populaires spontanés, qui ont toujours existé en situation de crise. Ce contrôle se fait par le biais de l'asservissement de la hiérarchie, ce n'est pas pour rien que l'on parle de la « grande muette » !! L'autre intérêt de cette situation est l'importance des budgets militaires qui contrôlent directement ou indirectement la majorité absolue de tout ce qui se fait en recherche et développement dans le pays. Il y a donc dans cet état de fait le moyen le plus grossier, mais le plus sûr, de disposer d'un réservoir de places à pourvoir à la demande pour se créer un supplément électoral, ainsi qu'un moyen direct de trouver des fonds, puisque la corruption a toujours été le corollaire des politiques d'opacité des « secrets défense ».

         Les armées sont donc des moyens faciles de disposer de fonds importants, de marges de clientélisme souples, d'une surveillance des évolutions technologiques, que tous les dirigeants avides de pouvoir cachent derrière les fonctions dites « sécuritaires » et « organisationnelles », ainsi que derrière « l'indépendance nationale ».

         Si demain, les armées françaises, mais aussi la fabrication et la vente des armes, étaient soumises à un contrôle réelle et sur le terrain de leur situation et des services rendus en rapport des fonds utilisés, l'opinion concevrait un dégoût incommensurable à l'égard de tous les dirigeants qui se cachent derrière les exploits de quelques-uns pour livrer le pays à la rapacité de leur appétits. De grands évènements militaires ont jalonné l'histoire de la République Française, dont certains ont marqué l'Histoire du monde Humain, il est bon de s'en souvenir, pour ne pas les confondre avec ceux qui ont été à l'origine de notre structure politique, et empêcher les généraux d'opérette de s'en attribuer la filiation. Nous avons tous des militaires glorieux dans nos ancêtres, nous ne sommes pas « va-t-en guerre » pour autant.

         Notre République Française est à ce jour engagée dans des processus destinés à éradiquer les guerres de l'Histoire à venir, et pour ce faire, s'est engagé à respecter des règles en matière de lutte contre la corruption, contre les trafics, pour mieux valoriser les Droits de l'Homme. Le but de ces engagements est d'arriver à diminuer le nombre de victimes d'agissements contraires à la dignité et à l'esprit de fraternité.

         Nous, victimes, sommes des preuves incontournables et indestructibles de la distance entre des discours cache-misère et des actes responsables, nous demandons donc aux candidats de répondre de manière claire et directe à nos demandes de progrès dans le fonctionnement des institutions judiciaires. Nous nous moquons des formes, des réformes, des gesticulations, des anathèmes, nous voulons des moyens se traduisant par des actes permettant de voir les principes en application. Nous sommes donc choqués de voir des dirigeants de tous les bords politiques se servir des promotions de valeurs du passé pour garantir l'impunité de leurs habitudes de corruption et de trafics.

  • Corruption et fichage

     

    Il faudrait rappeler aux élus que la corruption et la fraude sont deux éléments importants de la vie de tous les jours dans le pays.

         Il y a en particulier un système financier qui permet aux entreprises du CAC40, et à d'autres, de ne pas payer d'impôt sur les sociétés. Qui va nous faire croire que ceux qui « optimisent » un tel système n'en bénéficient pas aussi. Le modèle financier de ce pays est donc organisé pour tricher en permanence, et « on » voudrait nous faire croire que ce modèle est capable de mettre en place un système de surveillance qui nous sauvera de la délinquance. En effet, les entreprises « françaises » en pointe dans le secteur, et qui cherchent à nous imposer ces duperies font partie des entreprises multinationales concernées par la fraude financière. Nous en concluons donc qu'il s'agit seulement de marchés juteux destinés à pomper encore le citoyen, en créant en plus une psychose de la surveillance.

         Nous ne comprenons pas pourquoi lorsqu'une victime apporte des preuves d'une infraction à la Justice, elle ne fait pas le nécessaire pour qu'elle cesse immédiatement.

         Nous, victimes, sommes donc la preuve évidente des mensonges d'élus qui font du « sécuritaire » un fonds de commerce, et ne veulent surtout pas améliorer la situation sur le terrain. Qui protègent-ils, lorsqu'ils sont incapables de faire la police dans les grandes cités, incapables de faire cesser les trafics humains sur les grands chantiers, incapables de faire fonctionner les services judiciaires, incapables d'empêcher les marchands de sommeil, incapables de réduire les importations irrégulières, incapables d'assurer la survie de la population la plus fragile, incapables d'organiser une vie sociale permettant le respect des principes pronés par notre constitution....

         La tromperie et le mensonge des multiples experts et conseillers qui vivent à nos crochets nécessite que chacun se penche sur une organisation sociale détournée de sa vocation au bénéfice d'un clientélisme populiste qui va droit à la catastrophe économique et sociale.

         Notre pays, dont les élites sont obnubilées par la réussite façon Hollywood, est devenu une officine à la solde des organisateurs de l'ombre, façon CIA, KGB, services chinois, …. et n'apporte plus rien sur la scène mondiale, si ce n'est la preuve qu'une culture peut perdre ses valeurs et être détournée des buts de ceux qui croyaient l'avoir ancrée aux piliers que constituent l'Égalité, la Liberté, et la Fraternité. Nous sommes devenus les ambassadeurs de tous les vices, puisque l'intégrité et la déontologie sont une cause majeure d'exclusion sociale. Les efforts de certains réseaux pour assainir leur environnement ne sont qu'une preuve de plus de la réalité vécue à tous les niveaux. L'incitation au suicide est d'ailleurs un moyen ordinaire de gestion pour écarter les gêneurs, et la façon d'imposer la psychiatrie façon « goulag » pour permettre aux préfets d'être plus expéditifs finira peut-être par quelques scandales sanitaires qui alerteront les autres européens sur les réalités vécues à l'intérieur du pays.

         Le fichage systématique permet en fait de surveiller les individus qui seront triés, et certains qualifiés de psycho-rigides et donc considérés comme devant être mis sous tutelle ou curatelle afin qu'ils ne tentent pas de dénoncer les trafics dont ils seraient les témoins. Discréditer par avance une partie de la population permet d'asseoir une dictature qui ne dit pas son nom et agit « dans votre intérêt ».

         Il faut d'ailleurs noter que de nombreux services publics essaient d'introduire dans leur fonctionnement les termes « référents », « tuteurs », essaient de vous entraîner dans une logique qui vous met en état de délinquance préalable, méthodes développées en leurs temps par les spécialistes de l'Inquisition et autres « confesseurs ». Tous types de comportements contraires à l'éducation civique et à la responsabilité citoyenne !

     

    Il y a des façons de vous montrer vos droits qui permettent de vous en priver, le fichage en est une.