article 2. Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration ...
Qui peut décider d’offrir ou de refuser l’existence d’une culture, du moment que ceux qui la portent s’y reconnaissent, et ne nuisent pas aux autres.
L’affirmation de l’existence de cultures différentes et surtout leur coexistence sont le fruit de la capacité de mémoire collective des groupes humains.
La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme déclare dans son article 30 : « Aucune disposition de la présente Déclaration ne peut être interprétée comme impliquant pour un État, un groupement ou un individu un droit quelconque de se livrer à une activité ou d’accomplir un acte visant à la destruction des droits et libertés qui y sont énoncés. »
Cet article suffit en lui-même à disqualifier la grande majorité des dirigeants des États qui siègent à l’ONU, et qui prétendent que leurs armées, leurs polices, leurs services spéciaux ne font que traquer des individus dangereux. (y compris ceux dont les représentants siègent au Conseil de Sécurité, avec un droit de veto)
Et comme il ne faut pas chercher chez ses voisins ce que l’on a chez soi, nous pouvons observer ceux qui, au sein de la République française prétendent respecter les droits de l’Homme tout en déclarant que l’indivisibilité de la France justifie toutes les obstructions à l’expression des particularisme locaux, des langues régionales, des cultures historiquement connues sur notre territoire. Le centralisme qui est le notre date de la royauté absolue, appuyée par la « loi salique », (déjà tirée par les cheveux), et dont la seule raison d’être est le droit basé sur des classes sociales. Nos haut-fonctionnaires actuels justifient leurs actes par la nécessité de la continuité, ce qui veut dire que la bêtise peut continuer à prospérer et que la science n’a aucun intérêt ; c’est quand même un peu gros !
Nos premières observations sont donc peu flatteuses, mais la suite ne vaut pas mieux. La Justice, qui devrait en permanence être chatouilleuse sur la reconnaissance des Droits de l’Homme, se concentre sur des choix corporatistes, s’embourbe dans des considérations scolastiques, s’enterre dans des contorsions procédurales, et perd toute crédibilité à tel point qu’elle n’a plus de budget (voir les chiffres publiés par le CEPEJ).
Il y a donc besoin de reconstruire un univers constitutionnel pour développer un État moderne.
Mais qui peut le faire, puisque les plus hautes instances de l’État ne semblent pas sensibles aux nécessités d’une vision d’avenir et multiplient les incohérences.
Un exemple : le nucléaire ! La nécessaire gestion des déchets aurait du permettre de lancer des réflexions à très long terme, du fait de la durée à prévoir. Au lieu de cela, nous n’avons qu’une fuite en avant, des affaires de malfaçon mafieuses, des dossiers financiers bâclés, et frauduleux. En effet, puisque la durée du contrat n’est jamais évoquée, le contrat n’a pas de terme, ce qui ne peut exister. Estimer qu’un terme peut être fixé à plusieurs milliers d’année est juridiquement inconcevable. Or, tous ceux qui posent des questions sont traités en délinquants, et poursuivis comme tels. Nous sommes donc bien loin des principes posés tant par la République française que par la Déclaration des Droits de l’Homme. Mais qui s’en préoccupe ? Le réveil sera dur et douloureux, s’il ne nous conduit pas à des conflits majeurs. Et nous avons, paraît-il, des « Sages » qui pensent pour nous !
Il nous faut donc constater que les plus hautes instances de l’État français sont confisquées par des groupes de pression aux intérêts divergents, mais toujours à court terme. Les bulles sont permanentes, et nous maintiennent dans un état de non-droit préoccupant, au bénéfice du partage de « l’assiette au beurre ».
Il suffit de lire les déclarations tonitruantes de nos ténors politiques pour constater que les engagements internationaux résultant de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, ainsi que les textes récents auxquels ils sont censés avoir été associés, ne les intéressent pas, qu’ils en ignorent jusqu’à l’existence, ce qui devrait donc déclencher des poursuites à leur encontre pour tromperie aggravée, détournement de fonds public, révisionnisme et autres peccadilles dont peu leur chaut, puisqu’il sont les « représentants » d’un peuple qu’ils manipulent à volonté. En clair, disons qu’ils s’en foutent, puisque cela dure depuis … la nuit des temps.