Il faut chercher des informations et voter.
Se surpasser ?
Puisque depuis que l’Humanité existe, les guerres n’arrêtent pas, les tueries se succèdent, l’avenir de l’individu reste incertain, le sens de la durée ne vient toujours pas aux hommes politiques qui se querellent pour des broutilles et gardent l’extrémité du nez de Cyrano comme phare du monde, il faut pourtant se poser la question de ce que deviendra l’Humanité si un nouvel homme ne prend pas la succession de l’homo sapiens.
Quand nous assistons aux gesticulations de Donald TRUMP, et aux fanfaronnades des nord-coréens, dont le pays serait rayé de la carte du monde par une seule bombe, dont les dégâts collatéraux restent inimaginés à ce jour, faute de capacités pour les opposants aux folies de l’armement d’arriver à se faire entendre, nous ne pouvons qu’être abasourdis.
Les militaires n’ont toujours pas compris qu’après la guerre, il faut gérer la paix, et que s’ils ont tout détruit, ils ont perdu la guerre. La bêtise et l’horreur n’ont pas fini de nous faire pleurer, et l’obscurantisme risque bien de devenir le critère dominant des années à venir.
Quand donc verrons-nous créer l’obligation de remettre les choses en état après une guerre ?
Ceux qui gagnent les guerres se contentent de faire payer les dégâts par les perdants, s’il reste quelque chose à partager après avoir tout ruiné !!
Les budgets militaires sont repartis à la hausse, ceux qui profitent de ces commerces lucratifs sont bien sûr couverts par les secrets d’État et toutes les balivernes que la Loi du plus fort offre à ceux qui estiment n’avoir rien à comprendre puisqu’ils ont le pouvoir, ou sont dans son orbite.
Or, le problème n’est pas de conquérir le pouvoir, mais de s’inscrire dans le sens de l’évolution, dont les plus grands savants nous rappellent tous les jours que nous n’en savons pas grand-chose.
Les gesticulations de nos candidats aux élections qui prétendent avoir tout compris, mais qui proposent tout et n’importe quoi, et dont le seul souci est de plaire à ceux qui ne peuvent se préoccuper que du lendemain, quand ce n’est pas seulement du jour d’aujourd’hui, sont désespérantes. Aucune valeur, aucun projet, que du racolage, en cas de problème, la police fera le nécessaire grâce à l’état d’urgence.
Foin des études et de la recherche, foin des grands principes, que nenni des conséquences des massacres, seul compte le contentement de soi, l’ivresse du pouvoir, puisque ceux qui vont voter n’ont pas le loisir de penser au lendemain.
Tout va à l’envers, le plus menteur est le plus génial, et seul le selfie vaut un détour.
Quand passerons-nous aux choses sérieuses ?
Le citoyen n’a aucune idée des multiples commissions et autres trafics qui entourent les mouvements de l’argent public, il ne sait rien des liens indirects entre tous les paradis fiscaux et les guerres. Qui peut penser que les armes se payent à terme en matières premières, en produits stupéfiants, mais aussi en contrats dont les termes n’ont rien d’humain, puisqu’ils supposent déjà des famines et des épidémies. Ceux qui manipulent ces données ont les pieds au chaud et méprisent tous les autres dont vous et moi, et sont cooptés pour que l’aveuglement continue. Cassandre n’a pas sa place chez des gens qui ne croient à rien, si ce n’est aux transes déclenchées par les « vivas » de la foule.
L’homo sapiens se caractérise par son incapacité à se prendre en charge, par son narcissisme, par son manque de capacité d’analyse, et pourtant, régulièrement, des hommes fournissent aux autres hommes des occasions de progresser en accumulant de nouveaux savoirs, mais qui sont de suite détournés au profit d’une organisation des relations humaines incapable de trouver un sens au devenir collectif.
La caractéristique de l’homme politique est le déni, l’oubli, la promesse, alors qu’il dirige nos vies tous les jours. Les débuts de l’industrialisation et le scientisme ont vu de nombreuses utopies, Proudhon, Godin, Fourier, … tenter de faire vivre les hommes ensemble. Mais le simple mot « respect » n’a jamais pu s’imposer face au mot « pouvoir ». Celui qui s’impose est toujours un joueur et un manipulateur pour qui la vie reste une illusion à la manière du mythe de la Caverne de Platon.
Limiter les dégâts est déjà un beau challenge, il faut donc chercher des informations et voter pour le moins pire.