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Une stature d'Homme d'État

Promouvoir le respect de Droits de l'Homme suppose une volonté et une conviction qui dépasse les capacités de nos actuels hommes d'état.

Quelle stature fait l’homme d’État ?

La particularité de la grande majorité des « Hommes d’État » des grandes puissances actuelles est d’avoir depuis longtemps dépassé leur niveau d’incompétence.

Pour savoir nager, pas de problème, mais pour promouvoir des solutions d’avenir pour l’Humanité, c’est bien différent !

Leur plus gros souci n’est pas de travailler à la résolution des grands problèmes : pollution, trafics, corruption, maladies, démographie, … ; non, leur souci est surtout de se maintenir au pouvoir, d’arroser leur cour, de se faire mieux voir que leurs homologues, de s’assurer une notoriété confortable par rapport à leur carnet d’adresses. Et à partir de ce petit jeu de chaises musicales, les clans se font et se défont, les alliances les plus surprenantes se nouent, parce que le peuple n’est surtout pas invité à comprendre. Bien sûr, à ce jeu, les escroqueries sont aussi courantes que les informations, puisque le plus menteur n’est jamais celui qui perd.

De telles considérations amènent à s’interroger sur la déontologie des grandes institutions internationales, dépendantes de ce mic-mac, donc incapables de promouvoir des objectifs à long terme. Les folies pseudo religieuses, associées aux trafiquants d’armes, de drogues, le tout optimisé par quelques financiers bien organisés peuvent tout détruire, les militaires d’en face se chargeant de détruire ce qui pourrait rester debout, il n’y a plus qu’à reconstruire une partie pour masquer ce que l’incompétence et la faiblesse des dirigeants n’ont pas su, ou pas voulu éviter.

La simple existence de débats sur les possibilités de signer des accords ayant pour but de garantir des droits contraires à la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme prouve qu’à un certain niveau de décision politique, la vie humaine devient un objet de transaction. Or, si la vie d’un individu est négociée entre des tiers, c’est que l’esclavage n’a pas disparu.

Alors, que dire du respect de la dignité, de l’esprit de fraternité, …. il y a quand même trente articles sur le sujet, sans compter la Convention Européenne des Droits de l’Homme, et toutes les annexes négociées à longueur d’années, on se demande bien pourquoi ? Ah si, c’est pour occuper les esprits chagrins, et, accessoirement, cultiver l’hypocrisie ambiante ! Que du positif, quoi !

Il faut donc faire des constats, puis des propositions :

1. La terre est ronde, et toutes les terres émergées ou non sont réparties entre des États dits « souverains » . Nous ne débattrons pas du respect des Droits ci-dessus évoqués.

2. Comme dans les cours d’école, il faut éviter les heurts, donc réguler les relations.

3. Si tous les États peuvent choisir leurs lois, il y aura toujours des conflits et un champ de bataille, au lieu d’une cour de récréation.

4. Il est donc nécessaire que des règles soient connues et reconnues par les populations, afin que des solutions soient trouvées lors de conflits. Il faut donc une autorité de régulation, qui puisse intervenir rapidement, afin d’éviter les rancœurs, les vengeances, le populisme et autres vantardises.

La première proposition impose donc l’existence de forces de police internationales chargées de s’interposer avec toute la puissance nécessaire.

La deuxième proposition est la suite logique : la police doit pouvoir déférer les protagonistes devant des magistrats chargés de proposer des solutions et de résoudre les problèmes humains créés. (Il y a donc une différence notable avec le Tribunal Pénal International actuel)

La troisième proposition est la nécessité du suivi sur le terrain. Des observateurs et analystes indépendants doivent ensuite faire rapport pour rectifier si besoin.

 

La première nécessité est donc de former les populations à l’étude, puis à l’application du respect des Droits, identiques pour tous, avec de véritables recours. Ceux qui prétendent avoir des droits exorbitants du droit commun, quelle qu’en soit l’origine, doivent y renoncer, police à l’appui, et la défense de leurs victimes imposera des indemnisations suffisamment dissuasives pour que les pseudo-traditions (qui n’en sont jamais réellement) cessent.

L’ONU, si elle veut survivre, doit négocier des progrès réguliers et substantiels afin que des objectifs apparaissent et offrent des avenirs aux jeunes de tous les pays.

 

Bien sûr, il est toujours possible de rêver à une nouvelle race humaine, avec la même différence entre elle et nous qu’entre Néandertal et Sapiens. Mais c’est une autre histoire.

 

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