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DICTATURE : modéle pour République

Le titre de République ne garantit pas un fonctionnement de République !!!

 

Ce n'est pas incongru, il existe bien un modèle de dictature adapté au système républicain : c'est un hybride ( est-il OGM ? ) qui vient de la culture française, qui n'a jamais pu supporter une République plus de quelques mois.

 

Il suffit de relire rapidement l'Histoire de France :

 

Il y a très longtemps, …, des Rois ont été élus, pas longtemps, ils se sont vite pris pour des « élus » du Dieu de Rome, (l'Église catholique), puis, « ça ne mange pas pain ! » , pour les descendants du Ciel !!

 

Bien sûr, autour des Rois, le clergé et les nobles, puis les financiers (eux, ils mangent à tous les râteliers), les corporations, et enfin le reste, hommes dits « libres », bêtes et esclaves, …. Tous ceux qui créent la richesse du pays étaient taillables et corvéables « à merci » !

 

Jusqu'à ce qu'une famine plus grave que les autres (résultat de quelque aléa climatique volcanique) déclenche la Révolution, que de nombreux penseurs de l'époque appelaient plus ou moins de leurs vœux, surtout depuis la guerre d'Indépendance à laquelle des français avaient participé .

 

En Grande-Bretagne, où le levain révolutionnaire était bien levé, la répression fut féroce, par une classe dirigeante issue de l'étranger, qui n'avait que faire des velléités de la populace. En France, malgré des menées destinées à dissoudre l'Assemblée Nationale, la Déclaration des Droits de l'Homme fut publiée et permit d'asseoir la Constitution. Malheureusement, l'Europe des nobles réussit à détruire le substrat de la Constitution, et, si la République survécut, ce fut pour se jeter dans les bras du premier consul, puis de l'Empire, pour finir en Restauration de la Royauté. Nouvelle royauté, rejetée elle aussi, pour revenir rapidement au Second Empire. Nouvel échec, mais pour aboutir à une république votée par défaut par des royalistes et des bonapartistes.

 

Le fonctionnement de l'État revenait toujours aux administrations, contre lesquelles le citoyen n'avait aucun pouvoir, aucun recours. Cet État, digne héritier de ses créateurs, n'eut de cesse de se comporter en civilisateur du monde, esclavagiste et colonialiste à souhait, foulant en permanence les droits définis par la Déclaration de 1789. Conséquence de la grandeur et de la décadence, la troisième République fut remplacée par une quatrième, toujours aussi incapable d'être républicaine, puis par une cinquième, ouvertement militariste et va-t-en guerre. Aujourd'hui, avec les moyens d'échanges et d'études dont nous disposons, il devient facile de comparer avec les autres pays du monde, et de constater que la France est de plus en plus montrée du doigt, car récalcitrante à tout fonctionnement républicain.

 

Quelques éléments d'analyse :

 

Nous pourrions reprendre pour commencer les demandes des instances européennes et onusiennes, mais nous préférerons montrer la filiation incongrue entre l'Ancien Régime et la Justice de la République, gage s'il en est des besoins urgents de réagir rapidement pour imposer aux magistrats d'autres règles de pensée que de se complaire à singer une royauté bien peu républicaine et encore moins démocratique.

 

Lorsqu'un président de la Cour de Cassation croit bon de parler de pérennité de la Justice en invoquant les habits issus de la royauté, leur couleur, mais aussi des termes qui trompent le citoyen, car tombés en désuétude, il serait bon de lui rappeler l'adage « Dieu nous préserve de l'équité des Parlements». Il oublie aussi de nous parler de la noblesse de robe héréditaire, et de quelques autres particularités qui nous imposent de rappeler que c'est le peuple qui a voté la République et que ceux qui s'acharnent à en empêcher le fonctionnement devraient en rendre compte pour forfaiture.

 

Notre République ne dispose que d'une Justice « croupion », une Justice par défaut, une Justice inégalitaire. Comment appeler autrement une administration qui dépend de la police et de l'armée pour agir, qui ne peut enquêter sur les faits et gestes de tout ce qui est «secret-défense ». Or,, le « secret-défense », ce sont des centaines de milliers de personnes, c'est le contrôle de l'économie, le nerf de toutes les affaires internationales, à une époque où la mondialisation est reine. Ni les députés, ni les sénateurs, encore moins les magistrats, ne peuvent s'intéresser à ces secrets !!! Quand les industries sensibles sont toutes en affaires avec la Défense dite Nationale, que tous les intérêts sont imbriqués, verrouillés, qui va vérifier les montages financiers les plus lourds, les plus dangereux pour notre avenir, quelles enquêtes sur les paradis fiscaux et autres trafics peuvent aboutir. Il y a donc au plus haut niveau de l'État Français un consensus pour garder un système qui garantit à ses bénéficiaires une impunité totale ; une carrière dans les administrations dépend de votre aptitude à ne pas dénoncer ce scandale. Avec les années, le système est tellement au point que l'omerta permet de faire semblant de se prendre pour la patrie « des Droits de l'Homme », alors que tout est organisé pour en empêcher l'application, contre des avantages distribués avec largesse sur le dos de la population. Et ce sont ces avantages et ces trafics que l'Europe, mais aussi l'ONU commencent à trouver un peu gros. Tous les politiciens, haut-fonctionnaires et autres bénéficiaires de ces largesses deviennent de plus en plus nationalistes, ne cherchez pas, ... il faut empêcher les citoyens de s'informer, et de constater que nos dirigeants se moquent de nous, que la réprobation internationale va aller en s'amplifiant, en attendant que les enquêtes internationales ne mettent en évidence la mauvaise foi de ceux qui prétendent laver plus propre, tout en nous déshabillant toujours plus, sans compter les dommages et intérêts, qui suivront les amendes que nous payons déjà.

 

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