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Le respect de la Loi - 2 -

survol rapide des contradictions du système organisationnel Français.

Le respect de la loi – 2 -

 

 

Pour continuer nos investigations, nous allons nous intéresser aux conditions du respect de la loi par ceux qui ne sont pas soumis à la règle générale, que nous croyons pourtant tous universelle.

 

D'abord, qui sont ceux qui ne sont pas soumis au respect de la loi ? En fait, sur le principe, les textes déclarent que tous les citoyens y sont soumis, mais … que le pragmatisme, les nécessités, les vicissitudes peuvent constitutionnellement imposer d'autres règles dans le cadre d'activités encadrées, discrètes ou voulues comme telles. La constitution française déclare que tout ce qui n'est pas soumis au secret devra respecter la Loi.

 

Pour faire simple, cela concerne tous les gens soumis au « secret-défense », (avec toutes ses déclinaisons), mais aussi tous ceux qui exercent une activité réglementée, qu'ils soient dans la fonction publique, dans les professions libérales ou associés, .... Dans toutes ces professions, la justice est celle des « pairs », ceux qui savent, ce qui équivaut à dire que le citoyen ordinaire ne sait pas. Mais s'il ne sait pas, comment fait-il pour voter en son âme et conscience. Nous retrouvons là le comportement d'autrefois, celui d'avant la séparation de l'Église et de l'État, celui de l'Ancien Régime qui imposait sans justifier. En effet, le nombre et la qualité des gens ci-dessus sommairement définis représente les décideurs de la République, dans les domaines économiques, politiques, administratifs, ce qui explique les frictions sur le terrain (exemple des ZAD).

 

Déjà, le « secret-défense » concerne des centaines de sites en France, des dizaines de milliers de personnes, auxquels il est difficile de demander des comptes, puisque les contrôles restent internes, et relèvent des querelles de services. Mais si vous regardez en milliards de dépenses, vous découvrez que cela devient énorme, et que cela peut permettre le contrôle de pans entiers entiers de l'économie, et donc décider des résultats électoraux locaux par exemple. Il est bien évident que les appétits sont avivés par cette méthode qui permet de sélectionner les candidats ! Sauf qu'il y a un « hic » : la corruption a toujours régi ce qui est « secret », puisque tout se négocie à l'abri des regards.

 

Je rappellerai seulement les scandales des arsenaux, que le grand public n'a vu que de loin, les informations n'étant que peu dévoilées, alors qu'il s'agit de l'argent public, donc de celui collecté grâce à nos votes.

 

Et donc nous comprenons le pourquoi des demandes internationales réitérées et répétées concernant la lutte contre la corruption active et passive. Notre classement dans la lutte contre la corruption serait encore plus mauvais si les dossiers de la situation de nombreux financements secrets devenaient publics. Regardez simplement les logiciels et autres dossiers d'informatique qu'il faut abandonner après des centaines de millions de dépense, et autant de bugs. Merci les compétences !!!

 

Et tous les partis politiques confondus sont responsables, de l'extrême-droite au fonds de la Gauche, puisque pas un ne remet en cause ce système de citoyenneté à double niveau. Cette situation, ridicule à l'heure d'internet, explique pour une bonne part l'impression généralisée qu'il ne sert à rien de voter, ou qu'il vaut mieux essayer n'importe qui.

 

Le citoyen ordinaire est donc l'otage d'une République à plusieurs vitesses, avec des niveaux de cooptation, des niveaux d'accréditation qui ridiculisent toute tentative de diffusion d'informations. Le système est ainsi organisé que chacun des participants a un intérêt personnel à empêcher la démocratisation de l'état. Les ministères sont en concurrence entre eux, les services sont en conflit permanent, les professions libérales chargées de fonctions publiques servent de gardien et de garde-fous, sans tenir compte de l'évolution des technologies, de l'accélération des moyens d'information, et du développement de la démocratisation de la réflexion intellectuelle à travers le monde. Chez nous, la guerre reste discrète, à coup d'internements et de suicides, mais surtout en achetant les silences. Ailleurs, les fondamentalismes et les durcissements des anciens profiteurs montrent bien la vitesse à laquelle les irresponsables peuvent se précipiter et nous précipiter dans la guerre civile dans le seul but de cacher leur manque d'inscription dans le sens de l'Histoire.

 

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