Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Chantage et République

     

     

    Finalement, Marianne est bien l'image de notre République : c'est en son nom que nos dirigeants décident à notre place, mais en faisant bien attention de privilégier leurs intérêts, de telle manière que Marianne reste bien nue.

     

    L'égalité est toujours pour les autres, du moment que ceux qui se chargent de l'appliquer ne sont pas compris dans l'analyse. C'est normal, paraît-il, pour qu'il n'y ait pas de pressions !! Personnellement, je pencherais plutôt que c'est pour garantir l'opacité, donc se garder des terrains de jeux, des chasses gardées !! Mais c'est toujours la même antienne, nous devrions être une République garante de l'égalité, ce qui veut donc dire que l'impartialité dans l'exercice des fonctions ne devrait se vérifier que par la transparence, et que ce n'est pas le cas à ce jour.

     

    Lorsque par exemple, les localisations GPS faites par la police, ou la gendarmerie, sont sous-traitées à des sociétés qui par ailleurs travaillent dans le cadre des « secrets défense », dont le monde entier sait que cela cache des trafics et des ventes dont celles d'armes pas toujours conformes à nos engagements internationaux, il est difficile de penser que cela ne va pas permettre de cacher des conflits d'intérêt ou des délits d'initiés, donc des chantages.

     

    Puisque certains contrats sont biaisés, et cachés, comment peut-on benoîtement penser qu'il n'y a pas des opportunités boursières ou autres pour ceux qui naviguent dans ces eaux vaseuses. Cette réflexion s'applique d'ailleurs aussi aux multinationales américaines qui travaillent avec la NSA, ou la CIA, qui surveillent tout le monde, mais garantissent qu'il n'y a aucune immixtion de leur part dans les affaires. Même le Père Noël n'y croirait pas !!

     

    Sachant que cette situation s'est encore dégradée depuis que les banques peuvent se fabriquer des outils qui permettent d'inventer des flux bancaires qui n'existent pas. À ce propos, les archives du Parlement disposent de rapports qui montrent que la Société Générale pratiquait ce genre de créations bien avant que ses traders ne dérapent, paraît-il pour leur compte ! Mais personne ne s'en souvient, alors que le Président de la commission s'appelait Monsieur PEILLON, et le rapporteur Monsieur MONTEBOURG. Mais non, c'est la faute aux mauvais employés, les médisants ne sont que des envieux.

     

    Pourtant, il suffit de regarder le niveau des débats dans les commissions de l'Assemblée, où la moindre virgule est décortiquée pour rechercher un sous-entendu et prévoir un nouvel alinéa, tel un univers d'intellectuels de salons mondains, même lorsqu'il s'agit de questions totalement terre-à-terre qui devraient se régler à l'aune du terrain pratique. Nous sommes gouvernés par des intellos qui se gardent les pieds au chaud, et qui méprisent la voix de la rue, ce que les tractations des élections sénatoriales montrent bien, et qui justifierait déjà la réforme du Sénat. L'usage des quotités par les élus renforce encore cette donne, et le parachutage des personnalités dans les bonnes circonscriptions parachève la démonstration. Notre République reste la République des Versaillais, celle des affaires et l'avenir ne peut qu'être sombre pour ceux qui veulent croire aux valeurs de la fraternité.

     

    D'ailleurs, livrons-nous à une fioriture : les calculs savants faits par l'administration fiscale pour intégrer dans l'organisation de la République les multiples avantages et niches octroyés par nos dirigeants sont une insulte à l'égalité. Soyons intellectuellement honnêtes : pour que tous les citoyens soient égaux devant le fisc, aucune dérogation, aucun avantage, aucun privilège ne devrait être possible. Dans l'absolu, il ne peut pas être constitutionnel de créer des discriminations professionnelles autres que celles liées à des activités qui raccourcissent la durée de l'existence, et exercées dans l'intérêt de l'État, sans remettre en cause l'Égalité. Même la politique familiale devrait être attaquée, et seul les nécessités de classes creuses, liées à des considérations nationalistes peuvent sauver le débat, sans justifier la dérogation dans l'absolu. Tous les citoyens, arrivés à l'âge adulte, devraient avoir les mêmes chances, à qualité individuelle égale. Le principe de la propriété n'est pas remis en cause, mais c'est celui de la possibilité d'acquérir la richesse qui change. La capacité de créer des richesses, d'inventer des futurs n'est plus la même dans une telle optique, et la société devient plus ouverte, mais aussi plus risquée !! Il pourrait être intéressant de chercher à analyser les conséquences de telles méthodes de pensées. Il est bien sûr que les lobbies seraient obligés de se comporter autrement, et que la possibilité d'être impartial et indépendant serait peut-être mieux garantie. Mais avec des si …, n'empêche que la détection des élites serait différente, et que le but des administrations ne serait pas de protéger les « chapelles » existantes, mais de promouvoir des progrès intéressants pour tous.

     

    Contrairement à nos élites actuelles, nous sommes persuadés que nous pouvons faire de gros progrès dans l'organisation sociale de la République Française, nous avons les outils d'analyse, les propositions, mais aussi les forces vives capables de les mettre en œuvre, car ce n'est pas l'envie de nous enrichir qui nous motive, mais celle de fournir un avenir à nos descendants. Pour nos élus, seul le présent compte, « après eux, le déluge », pour nous, le but est de contribuer à construire un avenir pour les générations futures, ce dont ils se « foutent éperdument » !!! Il y a des détails dans le fonctionnement des élections qui ne trompent pas ….

     

  • À propos de dimanche

     

     

    La Constitution ferait, paraît-il, des différences entre les jours de la semaine.

     

     

    Selon nos constitutionnalistes, les pères de nos institutions auraient choisi un jour de repos hebdomadaire.

     

    Nous restons extrêmement sceptiques sur de tels affirmations, puisque l'observation de notre passé ne semble pas confirmer ces allégations.

     

    En effet, l'usage du dimanche résulte des besoins du développement du sport à partir de la fin du XIXème siècle, et du choix d'un jour pour les compétitions sportives.

     

    Il serait bon de rappeler que dans une France rurale, le dimanche nécessitait, comme les autres jours de la semaine, de s'occuper des animaux, et qu'il ne pouvait pas être possible de penser se passer de ce genre de corvées.

     

    Quand à ceux qui oublient que, même le dimanche, il faut laver, nourrir, soigner les malades et les personnes âgées ; il faut transporter ceux qui veulent travailler le lundi matin, il faut transporter le courrier distribué le lundi ; il faut récupérer les logements des usagers des « week-ends » ; il faut bien sûr des pompiers, une police pour sécuriser « les promeneurs du dimanche » ; il faut bien sûr beaucoup de monde pour encadrer les activités de ces « ponts » et autres périodes dites chômées ou fériées .

     

    Dans une société des loisirs, le nombre de ceux qui gagnent leur vie grâce aux activités des fins de semaine et des vacances, grâce aux spectacles des fins de semaine, grâce au labeur des fins de semaine, logement, restauration, .... J'oubliais le pain du lundi matin, et bien d'autres évidences que ces politiciens ont largement oublié, perdus qu'ils sont pris par les nécessités de leur manque de responsabilité, de leur manque de connaissance de la vie quotidienne, de leur manque de réflexion et d'à propos, de leur manque de connexion avec la vie, celle des citoyens qui travaillent, qui leur payent de somptueux émoluments pour un service qu'ils considèrent plus comme une sinécure que comme un devoir.

     

    Mais se rendent-ils comptent qu'ils devraient jour après jour construire des propositions pour améliorer le « vivre ensemble ». Les citoyens ordinaires créent de la richesse, en travaillant là où il y a du travail, quitte à changer de métier, à se reconvertir, à suivre de nouvelles formations, à déménager, si cela est possible !! Il appartient donc à ceux qui surveillent l'organisation sociale de proposer des solutions pour que ces multiples activités, qui partent dans tous les sens, aboutissent à permettre à chacun de se trouver à peu prés content de sa place dans l'Hexagone. À voir le type de débats qui agitent les assemblées, nous pouvons malheureusement affirmer que tous ces gens qui prétendent nous diriger ne sont même pas capables de se diriger eux-mêmes. Il suffit de regarder leurs vies pour voir que leurs valeurs sont pauvres, simplettes et incompatibles avec la Nature qui gouverne notre Terre. Si vous mettez face à face la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme et les professions de foi du plus grand nombre des élus, vous découvrez tout simplement qu'ils ne la connaissent pas !!!

     

    Nos cadres supérieurs, nos dirigeants politiques et syndicaux ont surtout la passion de l'interdit, car pour eux, l'autorité consiste surtout à montrer qu'ils peuvent empêcher les autres de faire une chose ou une autre, ce qui montre leur supériorité, car eux seuls peuvent par contre s'affranchir de ces obligations.

     

    Puisque je suppose que ces grands penseurs trouvent évident que leur santé, leur sécurité, leur restauration, leur protocole, leurs déplacements, leurs loisirs soient assurés tous les jours de la semaine.

     

    Devant une telle gabegie, il est évident qu'il est nécessaire de penser autrement les valeurs qui fondent l'organisation sociale, ce qui a été la cas de toutes les refondations et de tous les renouveaux culturels que l'étude de l'Histoire nous montre. Chaque fois que la corruption devient une habitude, que la justice tranche, mais sans résoudre les conflits, que la police et l'armée servent une classe sociale, que l'accumulation de richesse devient un objectif en soi, au lieu d'être le résultat d'une création collective, les dévoiements qui en résultent créent eux-mêmes les conditions d'une période de troubles propices à des changements de civilisation.

     

    L'évolution permanente des technologies promet des mutations rapides des outils intellectuels et des matériels disponibles. L'Humanité tente toujours plus de s'affranchir des impératifs dictés par la Nature par la conservation, le stockage, l'isolation, rendant la dépendance entre les Hommes moins évidente, ce qui pousse certains à considérer que leur richesse leur permet de mépriser d'abord, puis de parquer ensuite, enfin d'aller plus loin, à travers des thèses et des théories qui ne disent pas leur nom, mais qui n'hésitent pas à estimer que leur Humanité n'est pas solidaire de tous les humains.

     

    En niant l'existence de certains métiers, en créant des strates sociales, en faisant disparaître les liens entre les couches sociales, en excluant, en pratiquant l'anathème, nous courons droit dans le mur, car la Nature continuera imperturbablement son œuvre, malgré tout.

     

  • Perdre la tête ou tourner la tête !

     

    Les Valeurs de la République ont perdu la tête.

     

    Peut-on lutter pour des valeurs tout en s'en « foutant royalement » ?

     

    Peut-on faire de l'hypocrisie le symbole de la réussite sociale ?

     

    Peut-on se battre tous les jours jusqu'à en mourir ?

     

    Les droits fondamentaux existent-ils vraiment ?

     

    Celui qui est victime de la corruption, de la concurrence déloyale, et que l'on désigne encore comme coupable, puisqu'on le rend responsable de l'échec symbolisé par le dépôt de bilan ou le licenciement, est-il surprenant qu'il ait l'impression que le monde entier se ligue contre lui. Est-il surprenant qu'il bascule dans le repliement sur soi, dans la négation de son environnement comme facteur de valorisation, jusqu'au suicide parfois ?

     

    Quand la société est incapable, ou peut-être qu'elle le fait volontairement, de s'occuper de ceux qui entreprennent, de ceux qui créent l'activité qui sera la base du sacro-saint PNB, ou plutôt qu'elle s'ingénie à considérer que toute modification de l'environnement doit être combattue, sauf si elle est induite par des personnalités en vue, qui s'autorisent tous les débordements, au nom d'un pouvoir supérieur, d'un droit du plus fort, de la négation du bon sens ….

     

    Notre administration prétend s'occuper des victimes, mais multiplie les organismes « qui font semblant », puisqu'ils servent à faire passer la pilule.

     

    La réalité est bien différente : « Si vous êtes dépassé par les événements », tant pis pour vous, vous êtes fini, c'est même la curée, puisqu'il n'existe aucun défenseur pour dénoncer les problèmes qui vous ont fait chuter. C'est seulement l'occasion de « faire des affaires ». Celui qui lâche était un faible, tant pis pour lui.

     

    Dans un pays ruiné par la corruption, où la justice et les services publics passent une bonne partie de leur temps à s'amnistier, (ce qui ne peut que dégoûter le fonctionnaire consciencieux), où les justices parallèles permettent d'absoudre ou d'abattre à la demande, où les tabous sont légion sur les lois votées, mais jamais appliquées, où les conséquences économiques des spéculations sont la ruine d'un nombre de plus en plus grand de citoyens, peut-on proposer quelque chose ?

     

     

    Bien que le faire soit déjà suspect, nous nous hasarderons à proposer de faire déjà un état des lieux des efforts faits par des indépendants qui ont lancé des systèmes de financement locaux, des systèmes d'écoute pour aider à survivre, des projets de revitalisation, tous ont pour but de « vivre au pays ». Car, quel que soit la situation, il faut se rattacher à l'espoir d'un avenir reconstruit sur des valeurs de soutien, de partage, d'accueil. Au-delà du clientélisme ambiant, c'est un devoir pour les membres d'une même société de trouver une place pour chacun de ses membres sans contrepartie. Il ne semble pas que les décisions de nos administrations tatillonnes et pointilleuses aillent dans ce sens. Comment une justice autiste, mais fidèle à l'hermine royale, peut-elle prétendre détenir toutes les vérités, alors qu'elle est incapable d'être républicaine, qu'elle est incapable de respecter les Droits Fondamentaux qu'elle est chargée d'appliquer. Par exemple, le Médiateur des Droits affiche sur son site qu'il n'intervient que dans certains cas, tandis qu'il s'affiche sur les sites européens comme le garant des Droits de l'Homme dans leur ensemble. Les rapports nous montrent du doigt et nous condamnent pécuniairement, mais seuls quelques textes évoluent pour tromper le monde, tandis que les juridictions s'en moquent totalement, au nom de « l'indépendance des juges ». Comme si les juges étaient libres ou non d'appliquer les lois ! Et s'il n'y avait qu'eux, mais les autres administrations affichent le même état d'esprit, et se mangent la laine sur le dos pour s'attribuer des financements qui ne peuvent plus continuer à augmenter sans cause, sans objet, et sans contribuable.