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  • Bas les masques

     

    Bas les masques

     

    Manipuler les foules est un fait reconnu, que les américains connaissent tellement bien qu'ils se font berner à tous les coups. Et tous les coups sont permis, bien sûr.

     

    Le système politique américain fonctionne par rapport à une oligarchie qui élimine les « petits candidats », puisqu'ils ne peuvent se faire entendre bien longtemps. Les rouleaux compresseurs des deux grands partis sont le pire des systèmes mafieux, puisqu'il cache toutes les misères derrière des grands mots d'ordre sans lendemain.

     

    Des deux candidats, celui des républicains est quand même le plus culotté : en effet, qui peut oser croire que celui qui se vante d'avoir fait sa fortune en ruinant des milliers d'entreprises américaines va permettre à tous les américains de s'enrichir. Les fonds financiers n'ont aucune morale, ils courent après les plus-values, donc après toutes les ficelles qui permettront de tromper le vendeur, de tromper l'acheteur, et de ne pas payer d'impôt sur des bénéfices qui ne correspondent à aucune richesse nouvelle. Des tromperies accumulées grâce à une théorie économique qui calcule des Produits Intérieurs Bruts ressemblant à des placards de carnaval. Toute activité peut s'y retrouver, de la plus dégradante à la plus respectueuse de l'environnement, de la plus esclavagiste à la plus soucieuse des progrès scientifiques, de la plus spéculative à la plus coopérative. Un vrai capharnaüm, qui reçoit pourtant des Prix associés au Prix Nobel. Toute critique, même la plus évidente, est considérée comme inadmissible, alors que les multiples crises prouvent par leur existence même que les experts ne sont que de beaux parleurs, grassement payés pour que la catastrophe rapporte toujours plus aux menteurs qui flattent l'électeur le temps d'une élection.

     

    La liberté n'existe que lorsque la violence recule, la science n'existe que lorsque le chercheur analyse toutes les hypothèses, le progrès n'avance que lorsque la terre entière reste considérée comme un tout, dont l'humanité n'est qu'un élément. Les grands discours « va-t-en guerre » n'ont jamais rien résolu, sauf par le vide, par des dizaines de millions de morts, que les historiens redécouvrent souvent par hasard d'ailleurs.

     

    Les cercles de réflexion, groupes « intello », et autres cellules plus ou moins occultes qui prétendent analyser les besoins de notre avenir se préoccupent uniquement de privilégier des groupes particuliers, et sont toujours surprises lorsqu'elles déclenchent des catastrophes plus graves que les calculs le prévoyaient. C'est le cas des apprentis financiers (dont des groupes financiers américains) qui ont fourni à Hitler des moyens dont on connaît les conséquences. Mais on pourrait en dire autant à l'analyse de nombreux conflits en Asie, en Afrique, en Amérique du Sud, et même en Europe. Car tous les conflits rapportent toujours aux fournisseurs aux armées, tant pis pour les morts !! Il y a toujours des défenseurs de la guerre « fraîche et joyeuse », à qui il ne reste que les yeux pour pleurer le conflit terminé. Car, que reste-t-il après un conflit, à part des décombres et de la misère. Il ne reste que peu de choses à partager, et bien sûr des intérêts à verser à ceux qui « aident » à la reconstruction, comme ces financiers américains par exemple, entre autres profiteurs de la misère.

     

    Il serait donc temps de chercher des bases scientifiques plus sérieuses pour développer une pensée économique qui échappe à la pensée unique actuelle.

     

    Il en existe des prémisses dans les systèmes coopératifs, dans les analyses sur le travail partagé, dans les analyses du temps libéré, dans les propositions « travailler moins pour travailler tous », dans les modifications de la Comptabilité Nationale prenant en compte des activités positives et des activités négatives, dans les recherches autour de la solidarité et des valeurs universelles, dans les sociétés du « don », dans les sociétés collectives, … Que d'outils abandonnés, qui pourraient nourrir des recherches toujours détruites, et qui ne disparaissent pas, parce qu'elles sont l'essence même de la pensée humaine, le bon sens.

     

  • Égalité et légalité

     

     

    Quand ce sont les magistrats et la police qui se déclarent eux-mêmes « hors la Constitution », nous dépassons les limites de l'organisation mafieuse pour basculer dans l'oligarchie.

     

    Que ce soient les corporations, déjà une hérésie, chargées de veiller au respect du principe d'égalité qui affichent officiellement leur choix d'être hors l'égalité pourrait paraître un paradoxe, si ce n'était la preuve du racket exercé par ces professions.

     

    Nous en voudrons pour preuve ce qui vient de se passer à Marseille, où il n'y avait même plus l'apparence du respect des droits les plus élémentaires.

     

    Et dans ce domaine de l'apparence, les financiers et les juristes sont les rois, que dis-je, les empereurs du mensonge. Comment admettre que la légalité soit basée sur des principes dont les garants ne sont pas passibles de cette légalité. C'est demander au renard de faire la loi dans le poulailler. L'exception française n'est donc qu'un racket organisé par les plus intelligents, mais aussi les plus hypocrites de notre élite intellectuelle. C'est ce qui vous explique le mélange permanent des genres entre richesse et fraudes, et ce qui amène à se défier de la richesse. Les journalistes, subventionnés et surveillés n'hésitent pas d'ailleurs à titrer que la France n'aime pas les riches. Pour un observateur extérieur, c'est tout simplement une évidence, puisque le pays est rançonné et que la majorité de la population est l'otage de groupes organisés, occultes, relayés par des corporations à leur dévotion.

     

    Les dérives du sport, où l'amateurisme est considéré comme un moyen de promotion des vrais sportifs, une escroquerie de plus !!! montrent bien que l'organisation sociale est détournée pour servir des objectifs de pouvoir et d'accumulation de richesses. Le pouvoir, illusion de liberté, impression d'éternité pour cerveaux manipulables, sert surtout à échapper au principe d'égalité et à en organiser le dérèglement.

     

    Cette égalité que nos « élites », (ceux qui se font passer pour tels), sont volontairement incapables de promouvoir reste pourtant le seul objectif qui puisse passionner les foules. En effet, chaque. individu exprime sa personnalité par ses actes, mais ne peut participer à la coordination générale de l'Humanité qu'à travers des principes immuables, dont l'égalité reste le premier. En effet, n'en déplaise à nos riches, ils ne vivront pas plus que les autres, subiront les mêmes maladies, et resteront les habitants du globe terrestre. Cette égalité, contre laquelle personne ne peut rien, est la marque indélébile à laquelle il est impossible d'échapper, sauf à détruire toute vie humaine.

     

     

    Il faut donc rappeler aux manipulateurs de tous bords que leur gesticulations destinées à marquer leur supériorité n'est que la marque de leur incompétence, et qu'ils ne suspendront pas le temps. À part développer des syndromes lourds de tendances au suicides, leur activisme demande seulement au reste de la population « une maîtrise de soi » supplémentaire puisqu'il faut subir leur « cinéma », et passer du temps à contrecarrer les pressions permanentes qu'ils exercent sur la vie sociale.

     

  • Prêcher dans le désert

     

     

    Remettre en cause des décennies d'habitudes, de certitudes, d'avantages acquis, de dérogations, d'apprentissages, de sélections, ce n'est pas évident.

     

    Dans un pays dont l'histoire fourmille d'excommunications, de guerres, de persécutions, d'interdits, de ségrégations, de discriminations, dont l'administration excelle dans l'art de se plaindre, tout en méprisant le public, ce tricheur, ce menteur, coupable de tous les maux, et j'en passe, … Dans un pays dont les querelles intestines se règlent souvent de manière violente. Dans un pays où le principe d'autorité, donc la pression du pouvoir, est considérée comme la meilleure manière d'être obéi. Dans un pays où le mensonge est roi, et devient même un moyen de droit, que peut espérer celui qui ose croire à la valeur de principes comme l'égalité ou la liberté. Le comportement de tous les jours est gouverné pour la foule par l'art de faire le caméléon, fonctionnaire pointilleux et hargneux derrière son bureau, personnage charmant et dévoué à l'extérieur, sourd, aveugle et muet à tout ce qui se passe dans les couloirs, dénonciateur des errements de notre société à l'extérieur. Ce n'est pas pour rien que les jésuites sont célèbres chez nous.

     

    Une telle situation est ingérable, car elle ne fédère pas une société, elle n'offre pas d'avenir à long terme, car ses membres sont incapables d'analyser de manière lucide ce qui les mènent à la ruine. Chaque fois qu'un groupe devient influent, il se trouve gangrené par des émissaires des groupes déjà installés sur le marché pour le détourner de ses objectifs, au minimum, quand il ne s'agit pas de le pourrir de l'intérieur s'il se trouve gênant pour une équipe plus influente.

     

    Le phénomène s'analyse bien dans le domaine judiciaire au sein duquel tout est régi par une hiérarchisation qui se réfère, pour cause de continuité, dira-t-on, à l'Ancien Régime. Le système est asservi au pouvoir exécutif qui fournit et contrôle les outils judiciaires. Que ce soit le recrutement, l'avancement, mais aussi l'environnement, les activités annexes, les professions auxiliaires, rien n'est laissé au hasard. Dans ce cadre, seul le temps vous donne un peu de liberté, et à un âge où il est trop tard pour se révolter. Celui qui se trouve face au système judiciaire est analysé selon des critères dont seul le système judiciaire a la clef, il n'est pas autorisé à se défendre, il participe à un spectacle dont la chorégraphie est imposée, et qui le tolère seulement comme spectateur, à condition qu'il se taise. De ce fait, les mécontents sont légions, et les victimes innombrables, mais elles sont isolées, chacune avec leur histoire, et dans une mélasse dont rien ne peut les sortir. Quelques individus sont bien conscients que pour faire face, il faut s'organiser, mais il faut pour ce faire avoir des intérêts communs, des objectifs précis, des adversaires désignés et des moyens humains qui ne sont pas si disponibles qu'il y paraît. En effet, il est extrêmement simple de dissoudre des groupes sur qui les moyens de pressions sont énormes : par l'emploi, le leur ou celui des familles, par le logement, par ce que loyer se paye, par les condamnations, dont le système a le monopole et l'exclusivité, par la ségrégation, l'isolement qui peut aller jusqu'à l'enfermement psychiatrique, et autres droits exorbitants.

     

    Il est donc nécessaire de rejoindre des structures organisées, liées à des organismes extérieurs permettant d'être soutenu, reconnu, sur lesquelles s'appuyer en cas de nécessité urgente, et pour éviter ou limiter les efforts inutiles. Militer petit sur des sujets où le débat permet ensuite de dériver vers les abus des autres domaines. Par ailleurs, il est toujours possible d'être porteur d'une action locale précise, éducative, donc susceptible d'apporter une reconnaissance locale donc une meilleure crédibilité. Même les organismes internationaux peinent à mettre en évidence les abus subis par la population française, c'est donc en étant très précis dans la constitution des dossiers, en évitant les imprécations, mais en étant disponibles au bon moment, que nous pourrons mettre le doigt où cela fait mal, et la maille rongée emportera tout l'ouvrage.

     

    Toute cuirasse a ses défauts, celle de l'abus d'autorité s'appuie sur le loi du silence, la peur des représailles, les menaces et la persécution, de ce fait, les preuves abondent, jusque dans les bureaux de l'administration judiciaire. Par exemple, les CSM publie les poursuites contre les magistrats, mais jamais les actions faites pour dédommager les victimes des errements constatés. Celui qui peut relier une poursuite du CSM à une fraude judiciaire dont il a été victime possède donc un outil qu'il faut chercher comment exploiter. Même chose pour des arrêts de cassation, mais aussi pour d'autres actes des multiples corporations du droit. À bon entendeur, … !!!