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mandela

  • Les crocodiles et le marigot

     

     

    Ils en pleurent, est-ce de rage ou de regret, mais ils sont tous sortis pour pleurer, qu'ils aient pendant des années fourni en armes les défenseurs de l'apartheid, qu'ils aient utilisé les politiques sud-africaines pour justifier la guerre froide, ou encore pour investir massivement dans des usines utilisant des « esclaves » menés à la baguette et au fouet, …

     

    Ils en pleurent, mais ils sont prêts à recommencer, avec la même condescendance, la même outrecuidance, le même usage du principe d'autorité, quitte à nous refaire le coup de l'admiration devant la capacité de résistance aux pressions en tout genre. Il faudrait presque penser que c'est parce que les victimes ne sont pas assez fortes qu'il y a tant d'oppresseurs.

     

    Mais à bien y réfléchir, c'est surtout pour occuper le terrain, conserver le contrôle des multiples instances internationales qui s'avèrent de ce fait incapables de réussir avec des effectifs pléthoriques, des moyens par millions. Il faut absolument montrer que les institutions sont dans chaque État du globe les références incontournables.

     

    Mais il serait bon de retourner le problème, comme le couteau dans la plaie, en insistant lourdement sur les avancées nécessaires et inévitables vers une égalisation des droits partout et à tout moment. Les dictateurs, qu'ils aient l'apparence du chef d'état « bien sous tout rapport », ou les traits de l'oppresseur sanguinaire, doivent bien se dire qu'ils trouveront toujours un « Mandela » sur leur route, et qu'il faudra bien reculer.

     

    Les discours de ces jours de commémoration devraient faire réfléchir ceux qui vivent de revenus plus ou moins avouables, tous les financiers qui jonglent avec les « optimisations », qui font de la commission sur tout et sur rien, qui ne sont que des parasites, des démangeaisons que le temps effacera, qui ne seront que l'occasion de faire sourire des étudiants dans quelques siècles.

     

    Tout ceux qui occupent le terrain, qui affichent leur « réussite », et ne comprennent pas pourquoi leur prolongation des courbes n'a pas de sens. Toujours la différence entre le technicien qui reproduit, et l'ingénieur qui invente.

     

    Ceux qui veulent le pouvoir, dans leur propre intérêt, n'aiment pas la nouveauté, ni la pensée réfléchie, car elle remet en cause « les avantages acquis », qu'ils soient privilèges, corporatismes, rackets, ou autoritarismes, et les bouleversements technologiques peuvent tout bouleverser. La manipulation mentale des masses passe par l'autocensure, la crainte d'un malheur à venir, si les « autorités » ne sont pas respectées.

     

    La chemise de l'homme heureux ne peut pourtant pas être délocalisée, aucun atelier ne peut en revendiquer la propriété, et ce paradoxe devrait faire réfléchir les milliardaires qui s'appuient sur des conceptions de la propriété que les sociétés humaines réfléchies ne reconnaissent pas.

     

    Le droit ne peut défendre d'un côté la liberté et la dignité, et de l'autre parquer des populations sur des dépôts d'ordure, ou au fonds de mines, il y a des incohérences qui sont la preuve vivante du manque d'avenir des systèmes autoritaires.

     

    Puisque tant de chefs d'État veulent nous faire croire qu'ils ont tout compris de Mandela, alors la prochaine assemblée plénière de l'ONU devrait nous surprendre !

     

    Et, à commencer par chez nous, que de réformes allons-nous voir, puisque nos hommes politiques vont cesser de mentir et de tricher, vont cesser de cacher sous le tapis les combines de leur parti, vont dénoncer les méthodes de la corruption ordinaire, vont refuser les cumuls, de mandats, comme de retraites, …..

     

    J'ai fait un rêve, avait dit Martin Luther King, ….

     

  • Carrière politique et système financier

     

    Carrière politique et système financier

         Les carrières actuelles des hommes politiques sont tributaires de leurs moyens financiers. Pour un MANDELA, il existe des centaines d'États dans le monde et des milliers d'individus qui choisissent de faire carrière dans la politique. Pour un MANDELA, des centaines de dictateurs, des milliers de petits chefs agissent tous les jours au détriment des populations. Et ces milliers d'individus ont en commun leurs besoins financiers pour asseoir leur carrière. À leurs côtés des milliers d'autres individus manipulent des chiffres et des carrières dans le but d'asseoir leurs revenus financiers à court et à moyen terme, soit quelques mois et quelques années, au pire quelques décennies. Ce petit monde parasite donc la planète pour vivre sur le dos des milliards d'individus qui la peuplent. S'il se contentait de vivre bien sans modifier l'ordre des choses et la vie de tous les jours, cela serait supportable, mais ce n'est pas le cas, il leur faut le plus de revenus possible, le plus vite possible, les conséquences humaines n'ont aucun « intérêt !! » Le résultat est évident : des catastrophes en veux-tu, en voilà, puisque c'est en ruinant le plus d'individus possibles qu'ils pourront s'attribuer leurs droits et leurs biens. La spéculation et les manipulations de cours sont un petit jeu pas très malin qui permet de se cacher derrière des «dettes » que l'on a créées, derrière des richesses fictives, derrière des rachats à l'encan, mais aussi des chômeurs, des émeutes de la faim, des famines, des bidonvilles, des victimes qui ont pourtant fait tous les efforts possibles pour avoir droit à une vie ordinaire. Ces gens ont payé leurs impôts, participé aux élections, accepté les hausses de prix, subi les fluctuations boursières, perdu leur emploi délocalisé, ….

         Il est temps de faire tomber les masques et de constater les conflits d'intérêts et les délits d'initiés permanents commis par les politiques et les financiers de nos États, un apartheid qui n'a pas d'odeur, pas de couleur, puisque l'argent est leur credo. Lorsque certaines carrières se font de cabinets d'affaires en participation aux gouvernements, puis dans les instances internationales publiques, il est évident que la vie d'un SMICARD grec n'a pas de sens pour eux. Il est rare de constater qu'un homme politique soit issu d'un milieu modeste et qu'il y retourne au gré des combats politiques locaux. Car, celui qui est capable de faire carrière est de suite pris en charge par les directions politiques ou financières afin d'exploiter ses capacités et priver le citoyen ordinaire des services qu'il pourrait lui rendre. Pour preuve, ceux qui s'occupent d'aide sociale et veulent continuer, même lorsqu'ils deviennent des personnalités, se heurtent systématiquement aux puissants qui prétendent défendre un droit qui n'est que celui des nantis et non l'intérêt général réel. Tous ces gens cherchent seulement une majorité dans les urnes pour justifier leurs revenus et leurs carrières, celui qui n'a pas ce type de valeurs est considéré comme dangereux et « malade ». Combien d'États ont utilisé la psychiatrie pour protéger les errements de leurs classes dirigeantes !! Combien d'États sont passés d'une dictature de droite à une du centre avec les mêmes classe dirigeantes. C'est ce comportement que les révoltes actuelles dénoncent, il est inutile de changer les dirigeants si le pillage par le biais des systèmes financiers continue à empirer. Le nombre de victimes va encore augmenter, puisque la course folle continue.

         Comment faire admettre que le fait de fournir des moyens de pensée et de réflexion au plus grand nombre impose de respecter les grands principes des Droits de l'Homme et du Citoyen. Il est fini le temps des activités réservées à certaines élites, il n'y a plus d'intouchables piégés par leur condition, il faut donc respecter les droits de chacun relevant de la Fraternité et de la Solidarité avant de s'occuper de défendre la richesse de quelques uns. Celui qui prétend valoir des millions quand celui qui lui apporte des revenus meurt de faim n'est qu'un menteur, un voleur, et un escroc. Le temps montre assez à travers l'Histoire que les grandes fortunes ont toujours à un moment donné exploité une partie de l'Humanité. D'autres solutions auraient été possibles, que des politiques et des financiers ont volontairement écartées, ce qui prouve bien la main mise sur notre organisation sociale par des groupes aux objectifs malheureusement simplistes et même capables de tuer la poule aux œufs d'or de notre société technicienne.

         Nous devons donc imposer une meilleure rotation des fonctions publiques, de telle manière que tout citoyen puisse bénéficier de ses avantages et de ses inconvénients, veiller à ce que les abus d'autorité soient toujours sanctionnés, et remettre en permanence ceux qui se croient importants au niveau des actes qu'ils ont réalisés et des services rendus à tous.

    Nous sommes fatigués des décisions qui déshabillent Pierre pour habiller Paul au prix d'une commission injustifiée, puis font l'inverse, toujours moyennant finance et laissent Pierre et Paul mourir de faim dans une banlieue insalubre.