Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

système financier

  • Carrière politique et système financier

     

    Carrière politique et système financier

         Les carrières actuelles des hommes politiques sont tributaires de leurs moyens financiers. Pour un MANDELA, il existe des centaines d'États dans le monde et des milliers d'individus qui choisissent de faire carrière dans la politique. Pour un MANDELA, des centaines de dictateurs, des milliers de petits chefs agissent tous les jours au détriment des populations. Et ces milliers d'individus ont en commun leurs besoins financiers pour asseoir leur carrière. À leurs côtés des milliers d'autres individus manipulent des chiffres et des carrières dans le but d'asseoir leurs revenus financiers à court et à moyen terme, soit quelques mois et quelques années, au pire quelques décennies. Ce petit monde parasite donc la planète pour vivre sur le dos des milliards d'individus qui la peuplent. S'il se contentait de vivre bien sans modifier l'ordre des choses et la vie de tous les jours, cela serait supportable, mais ce n'est pas le cas, il leur faut le plus de revenus possible, le plus vite possible, les conséquences humaines n'ont aucun « intérêt !! » Le résultat est évident : des catastrophes en veux-tu, en voilà, puisque c'est en ruinant le plus d'individus possibles qu'ils pourront s'attribuer leurs droits et leurs biens. La spéculation et les manipulations de cours sont un petit jeu pas très malin qui permet de se cacher derrière des «dettes » que l'on a créées, derrière des richesses fictives, derrière des rachats à l'encan, mais aussi des chômeurs, des émeutes de la faim, des famines, des bidonvilles, des victimes qui ont pourtant fait tous les efforts possibles pour avoir droit à une vie ordinaire. Ces gens ont payé leurs impôts, participé aux élections, accepté les hausses de prix, subi les fluctuations boursières, perdu leur emploi délocalisé, ….

         Il est temps de faire tomber les masques et de constater les conflits d'intérêts et les délits d'initiés permanents commis par les politiques et les financiers de nos États, un apartheid qui n'a pas d'odeur, pas de couleur, puisque l'argent est leur credo. Lorsque certaines carrières se font de cabinets d'affaires en participation aux gouvernements, puis dans les instances internationales publiques, il est évident que la vie d'un SMICARD grec n'a pas de sens pour eux. Il est rare de constater qu'un homme politique soit issu d'un milieu modeste et qu'il y retourne au gré des combats politiques locaux. Car, celui qui est capable de faire carrière est de suite pris en charge par les directions politiques ou financières afin d'exploiter ses capacités et priver le citoyen ordinaire des services qu'il pourrait lui rendre. Pour preuve, ceux qui s'occupent d'aide sociale et veulent continuer, même lorsqu'ils deviennent des personnalités, se heurtent systématiquement aux puissants qui prétendent défendre un droit qui n'est que celui des nantis et non l'intérêt général réel. Tous ces gens cherchent seulement une majorité dans les urnes pour justifier leurs revenus et leurs carrières, celui qui n'a pas ce type de valeurs est considéré comme dangereux et « malade ». Combien d'États ont utilisé la psychiatrie pour protéger les errements de leurs classes dirigeantes !! Combien d'États sont passés d'une dictature de droite à une du centre avec les mêmes classe dirigeantes. C'est ce comportement que les révoltes actuelles dénoncent, il est inutile de changer les dirigeants si le pillage par le biais des systèmes financiers continue à empirer. Le nombre de victimes va encore augmenter, puisque la course folle continue.

         Comment faire admettre que le fait de fournir des moyens de pensée et de réflexion au plus grand nombre impose de respecter les grands principes des Droits de l'Homme et du Citoyen. Il est fini le temps des activités réservées à certaines élites, il n'y a plus d'intouchables piégés par leur condition, il faut donc respecter les droits de chacun relevant de la Fraternité et de la Solidarité avant de s'occuper de défendre la richesse de quelques uns. Celui qui prétend valoir des millions quand celui qui lui apporte des revenus meurt de faim n'est qu'un menteur, un voleur, et un escroc. Le temps montre assez à travers l'Histoire que les grandes fortunes ont toujours à un moment donné exploité une partie de l'Humanité. D'autres solutions auraient été possibles, que des politiques et des financiers ont volontairement écartées, ce qui prouve bien la main mise sur notre organisation sociale par des groupes aux objectifs malheureusement simplistes et même capables de tuer la poule aux œufs d'or de notre société technicienne.

         Nous devons donc imposer une meilleure rotation des fonctions publiques, de telle manière que tout citoyen puisse bénéficier de ses avantages et de ses inconvénients, veiller à ce que les abus d'autorité soient toujours sanctionnés, et remettre en permanence ceux qui se croient importants au niveau des actes qu'ils ont réalisés et des services rendus à tous.

    Nous sommes fatigués des décisions qui déshabillent Pierre pour habiller Paul au prix d'une commission injustifiée, puis font l'inverse, toujours moyennant finance et laissent Pierre et Paul mourir de faim dans une banlieue insalubre.