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choix

  • Rêvons un peu ...

     

    Et si nous rêvions un peu …

     

    Pourquoi ne concevoir les luttes qu'en terme de guerres, de révolutions, de morts violentes, de destructions massives ou collatérales. À une époque où nous pouvons de plus en plus simuler les conséquences de toute décision, il serait bon de stimuler les neurones de nos chercheurs pour fournir des moyens de simulation des choix inverses de ceux dont l'ego est pour le moins un peu trop sensible. Pourquoi ne pas simuler les conséquences d'une baisse des budgets militaires, d'une baisse des ventes d'armes, d'une baisse des opérations financières spéculatives ? Pourquoi ne pas simuler les conséquences d'une meilleure coopération internationale, d'une réorganisation des systèmes de brevets, d'un transfert de savoirs, d'une réorganisation des analyses des ressources renouvelables.

     

     

    Ce genre d'exercices se pratique déjà dans certaines universités comme l'Université de la Paix au Costa Rica, mais il faudrait changer d'échelle et diffuser largement par des réseaux sociaux les informations permettant de créer des contre-propositions pour faire face aux habitudes létales des candidats à la richesse à tout prix. Ces jeux, qui peuvent dériver de jeux coopératifs déjà existants peuvent prendre la forme de défis collectifs cherchant à résoudre les difficultés actuelles de notre monde « désenchanté ».

     

     

    Et pour commencer, je suggère de fournir des hypothèses pour répondre aux activités spéculatives et antifiscales des riches « toujours plus riches », qui considèrent qu'il est nécessaire de dresser les hommes les uns contre les autres pour qu'ils puissent s'enrichir encore plus. L'objectif de trouver, par exemple, des parades aux « contraintes » des marchés par le biais des transferts de savoirs peut être relayé par toutes les sciences, que ce soit l’agroalimentaire, la construction, l'éducation, … l'important est de trouver une solution chaque fois que les populations sont prises en otage par des dirigeants irresponsables. Puisque nos banques ne respectent pas les règles de fonctionnement légales, pourquoi ne pas trouver des solutions techniques permettant de mettre en évidence les opérations frauduleuses. Car les fraudes utilisent des moyens informatiques non respectueux des règles déontologiques, elles peuvent être contrées au moyen d'outils qui n'agissent qu'en cas d'opération non conforme. La simulation permet de ne pas s'introduire dans les réseaux privés, mais de montrer comment ils fonctionnent, ce qui obligerait les services fiscaux à intervenir rapidement, car les fraudes connues de tous ne peuvent plus être tolérées ! Nous sommes dans une République, dans une démocratie, qui oserait nous reprocher de nous intéresser au fonctionnement des affaires publiques. Les jeux peuvent tout simuler, des appels d'offres en tout genre aux fournitures énergétiques, alimentaires, industrielles, …

     

     

    Au lieu de nous laisser enfermer dans des interdictions qui arrivent à créer des déserts, offrons-nous des solutions d'avenir, simplement en réfléchissant, en jouant, et en refusant d'être des marionnettes.

     

     

     

    Puisqu'il faut toujours faire la paix, après un conflit, restons en paix. L'idée principale reste que les choix doivent être débattus, puis assumés par tous, et non imposés par une minorité ou une majorité. Car les victimes sont systématiquement des gens qui se voient imposer des choix qu'ils n'avaient pas faits, et qui en subissent les conséquences à leur corps défendant. Pour réduire le nombre de victimes, il faut mieux organiser les activités humaines ; pas facile, direz-vous, mais il y a là un défi à la hauteur des capacités cognitives de l'Humanité et digne d'être mondialisée.