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amendes

  • Code déontologie

     

     

     

    Les fonctionnaires et autres professions corporatistes françaises sont bardés et caparaçonnés de codes de déontologie qui les immunisent contre les maladies qui pourrissent notre vie sociale ordinaire : alcoolisme, addictions, sexe, pouvoir, richesse, … ils sont protégés de tout. Si des débordements se voient, ils sont absous par leurs pairs. Rien ne saurait les atteindre, alors qu'il est de notoriété publique que les réunions mondaines finissent régulièrement dans la débauche, les parties fines, l'alcolisme mondain, les passe-droits, les affaires, les commissions, les recrutements par cooptation, …. pourquoi tenter une liste, il y aurait trop d'oublis !!

     

    Au-delà de tous les mensonges que la loi ne leur autorise pas, combien de victimes pouvons-nous tenter de répertorier, et que personne ne se préoccupe de trouver ? En effet, chaque fois qu'un marché est truqué, ce sont des emplois qui disparaissent, chaque fois que le fisc ne constate pas une évasion (ou même la couvre), ce sont des familles qui sont au chomage, des drames ordinaires de citoyens qui n'ont qu'à « chercher du travail » ! , chaque fois que de la drogue détruit des vies, ce sont des gouffres financiers qui s'ouvrent, chaque fois que des abus d'autorité détruisent des équilibres sociaux, des bassins de vie retournent en friche, accompagnés d'un cortège de misères, de maladies, de problèmes sociaux ; chaque fois que les fraudes ont permis d'épendre des déchets toxiques, de construire sur des dépôts toxiques, de contaminer des régions entières, des fortunes se sont construites sur le dos des citoyens, …

     

     

    Et pourtant, personne ne trouve de victimes, cela rappelle des époques peu glorieuses de notre histoire, et il est évident qu'il y a peut-être une filiation : ceux qui ont monnayé leurs fautes sans en payer les amendes à la République ont ensuite poursuivi sur la lancée. Ils avaient les moyens de continuer à acheter pouvoir, richesse, … sans s'encombrer de déontologie. La gangrène a donc continué à se répandre, jusqu'à la situation actuelle, dans laquelle les transactions financières sont totalement opaques, mais juteuses. Nos dirigeants ont totalement perdu le sens de l'intérêt général, ils font carrière, et sont coupés, qu'ils le veuillent ou non, de la réalité du terrain.

     

    Les quelques élus qui tentent de dénoncer les réalités sont noyés sous les dossiers, enterrés par les commissions. Les fonctionnaires qui tentent de dénoncer sont placardisés. Les chefs d'entreprise qui dénoncent des fraudes sont ruinés. Et pendant ce temps, la déontologie alimente les instances internationales de rapports sur les progrès de notre organisation, et la qualité de nos services publiques, enviés par tous !!! (ce qui nous est raconté)

     

     

    Les deux enquêtes en cours à Lyon et Lille devraient pourtant s'élargir à toutes les victimes « collatérales » de ces comportements délictueux, tous ces citoyens malmenés pour permettre ces carrières dites « exemplaires » (accompagnées pourtant d'un train de vie peu conforme à la déontologie). Combien de fonctionnaires n'ont rien vu, rien entendu, rien compris …

     

     

    Nous réclamons donc à nouveau que les associations de victimes, qui peuvent fournir des dossiers précis, argumentés, détaillés, soient des interlocuteurs privilégiés des instances de contrôle, afin que des enquêtes impartiales et indépendantes soient enfin menées, qui que ce soit qui soit mis en cause. Il est temps de ne plus entendre : « Vous n'avez pas le droit de vous plaindre d'un juge, d'un procureur, d'un préfet, d'un commissaire, d'un élu, d'un notable, ...et vous serez condamnez pour avoir osé le faire. » Nous en appelons aux instances judiciaires internationales, qui constatent que les enquêtes qu'elles imposent aboutissent à des « découvertes » pour le moins assez étonnantes, ce qui suppose qu'on leur cache bien des choses. Certains pays ont eu besoin d'une aide extérieure pour mettre fin à des tyrannies, nous sommes dans la même situation pour imposer une vraie transparence dans le fonctionnement des institutions de notre pays. Ceci est d'autant plus urgent que les trafics sont mondiaux et entraînent déjà des catastrophes humaines dont l'Humanité se passerait bien.