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incompétence - Page 2

  • Agir ou désespérer

     

     

     

    La grève de la faim est considérée comme un outil permettant de tenter d'obtenir des avancées vers la résolution non-violente des conflits. Cet outil a été théorisé par des chercheurs (voir par exemple l'analyse de l'Institut de Recherche sur la Résolution Non-Violente des Conflits), à la suite de son usage à de nombreuses reprises pour faire pression sur des autorités.

     

    Il y a quand même des différences entre les actions entreprises grâce à ce moyen, mais ce sont toujours des actes profondément humains. Celui qui choisit d'agir ainsi poursuit un but qui donne du sens à sa vie. Il ne se contente pas de la vie superficielle de tous les jours, il se projette dans le temps pour obtenir des décisions durables et dans l'intérêt de tous. Dans notre pays, même des élus l'ont utilisée, mais il faut constater avec tristesse que les résultats sont extrêmement limités.

     

     

    Une action de ce type devrait pourtant d'abord imposer le respect, puisqu'elle est une supplique, une interrogation, mais aussi un espoir ; elle nécessite un environnement favorable, sinon elle est vouée au désespoir, car le poids moral n'est pas un moyen de pression sur ceux qui ne respectent pas la vie, il faut donc qu'elle soit relayée par ceux qui peuvent se sentir concernés ou qui ressentent le besoin d'apporter un soutien à une volonté qu'ils ne seraient pas capables d'assumer eux-mêmes.

     

     

    La grève de la faim est souvent considérée par ceux qui sont attaqués comme une manifestation de faiblesse, une perte de confiance qu'ils assimilent à une tentative de suicide. Cette façon de voir leur permet de faire appel à l'arsenal juridique de la mise en danger par soi-même. Ainsi peuvent-ils invoquer la faiblesse et donc le besoin de placement, jusqu'à l'internement.

     

    Cette manière de voir s'appuie sur le fait que la grève de la faim ne permet plus aux individus concernés de se battre dans la vie, elle serait un aveu de faiblesse, et un appel à l'aide.

     

     

    Or, lorsqu'une telle action est engagée par des citoyens qui ont été victimes d'abus de droits, qui ont été spoliés, qui se sont heurtés à des anomalies orchestrées par des adversaires de mauvaise foi, nous sommes dans l'affirmation de soi, dans la volonté de reprendre sa vie en main. Engager une grève de la faim, c'est montrer que l'on peut échapper au temps exploité par les tricheurs, que l'on peut donner un autre sens à ses actes, que l'on peut encore « s'indigner », alors que la corruption est devenue dans notre pays, comme dans d'autres, un moyen de désorganisation sociale et de réussite individuelle contraire à la constitution. Celui qui engage une grève de la faim se réfère à des principes que les fonctionnaires incompétents et confits dans leurs avantages ont oublié depuis bien longtemps, jusqu'à en nier l'existence. Bien sûr, ce n'est pas en un jour, même en dix ou en cent que la situation va disparaître, mais nous tous qui avons essayé un jour de nous battre contre l'infamie, contre les abus de pouvoir, le corporatisme, les conflits d'intérêts, la corruption active et passive, nous nous retrouvons dans le combat temporaire d'une grève de la faim. Cela remonte le moral de savoir que d'autres n'ont pas renoncé, et qu'il en viendra d'autres après, car l'avenir de l'humanité ne peut pas être dans le malheur, dans le déni, dans l'abandon des valeurs collectives nécessaires au fonctionnement de l'organisation sociale.

     

     

    Agir pour tenter d'obtenir un véritable respect des valeurs de la République devrait être un credo répété chaque jour par ceux que nous avons chargé par contrat de veiller au fonctionnement de notre République. Ce devrait être une évidence, mais ce n'est pas le cas.

     

    Mesdames et messieurs les élus, mesdames et messieurs les membres de la fonction publique, mais aussi à tous ceux qui ont une quelconque responsabilité à travers leur métier, leur activité, nous rappelons par la grève de la faim que vos arrangements, vos combines, … ne sont pas seulement inadmissibles, qu'ils sont aussi criminels, que nous ne faisons donc que remplir notre rôle de citoyen en vous demandant d'intervenir pour que les abus diminuent et que les victimes soient prises en charge et dédommagées par la collectivité.

     

  • Abus d'autorité - Accident

     

    Abus d'autorité et accident, violence inutile

     

     

    « On n'a pas la vie des gens normaux.Il faut arrêter de croire ça. »

     

    En une phrase, vous avez le résumé de la négation des principes républicains. Certains auraient le « droit » d'être pressés, de ne pas respecter les règles des Codes en vigueur, (comme le Code de la Route, le Code Pénal, dans ce cas!!!).

     

    Les escortes ne peuvent créer un droit, pourtant c'est une constante du comportement des hauts-fonctionnaires de s'octroyer en permanence des droits que les principes de la République leur ont toujours refusé. Si un ministre a trop chargé son emploi du temps, ce n'est qu'une preuve d'incompétence supplémentaire, puisque les citoyens payent en permanence une pléthore de conseillers en tous genre. Cette affaire apporte une fois de plus la preuve par les faits du mépris des gens ordinaires, ce que certains appellent la « tentation monarchique de la France ».

     

     

    Cet événement peut être rapproché du décès de Pierre SUDREAU, seul gaulliste à avoir refusé de suivre de Gaulle dans le système constitutionnel que nous connaissons aujourd'hui, ayant annoncé à cette époque que c'était la porte ouverte à des hégémonies peu républicaines. Les dérives que nous avons constaté ces dernières décennies en apportent la preuve sans ambiguïté.

     

     

    Et il ne faut pas oublier tous ceux qui se retrouvent bloqués tous les jours dans des embouteillages uniquement à cause des multiples escortes et autres avantages que s'octroient tous ces gens qui se croient importants, et que l'Histoire ne rencontrera jamais.

     

     

    Combien de fois un officier qui vous demande de circuler vous refuse son nom, son grade, qui n'est pas apparent, et vous menace de poursuites alors que rien ne l'autorise à se conduire ainsi. Nous l'avons déjà dit, tout comportement exorbitant du droit commun doit être justifié par un impératif grave et reconnu par tous. Il doit donc être vérifiable. Tel n'est pas le cas aujourd'hui. Le déplacement d'un ministre n'a rien d'extraordinaire, le SAMU, les pompiers, sont plus importants, or c'est l'inverse qui se produit. Nous réclamons donc à nouveau la tenue de registres permettant de vérifier a posteriori la nécessité de la prise de risques et la réalité des faits tels qu'ils se sont produits. Combien de sirènes ont retenti pour arriver à l'apéro, pour impressionner les riverains, pour se donner de l'importance, … toutes causes qui auraient du faire licencier leurs utilisateurs. Nous nous permettons d'autant plus ce genre de constat que les mêmes services réquisitionnés pour « rien » ne disposent même pas de moyens matériels lorsqu'il faut intervenir dans certains quartiers de banlieue où le racket, la vente de drogue, la prostitution sont des affaires « publiques ».

     

     

    Nous sommes dans une République de courtisans, dans un système de distribution des places intéressantes, dans un système de conflits d'intérêts permanent, qui a conduit à créer une bourgeoisie aux ordres, sur laquelle pèse en permanence le risque de tout perdre pour avoir « dérangé ». C'est le contrôle des flux financiers qui a permis le développement de cette situation, puisqu'il suffit de déplacer quelques pour cents de commandes publiques pour faire d'une entreprise prospère une dépouille en liquidation.

     

    Les citoyens doivent donc se réapproprier le droit de contrôle du bon fonctionnement de leurs institutions. Il n'est pas admissible qu'un élu condamné puisse reprendre les mêmes fonctions quelques années plus tard, tandis que le citoyen ordinaire qui commet une infraction est fiché à vie !

     

    Car les français sont toujours fichés, surveillés, ce qui rappelle des époques malheureuses que l'on croyait révolues. Les technologies changent, mais l'Histoire reste un éternel recommencement tant que l'organisation nécessaire au bon fonctionnement républicain n'est pas mise en place. Quand les campagnes électorales se font en s'appropriant les gloires supposées d'un passé totalement inapproprié, c'est que les candidats ne sont pas crédibles et ne sont que de sinistres pantins tels que le cinéma en montre régulièrement, mais pour nous divertir.

     

  • Intime conviction, misère judiciaire

     

     

     

    La raison veut que celui qui est poursuivi soit protégé contre l'arbitraire de l'incompétence, contre les tricheries des besoins statistiques, la mauvaise foi des corporations, les mensonges des secrets de famille, la haine des ennemis jurés, la honte des rumeurs sans fondement, ...etc, ...etc.

     

     

    Et que constate-t-on ? Il est expressément demandé de se prononcer dans l'enceinte des tribunaux selon « l'intime conviction », et ce serait pour des raisons historiques et autres considérations plus littéraires que respectueuses des Droits de l'Homme.

     

    Bien sûr, comme d'habitude, ces droits exorbitants, incompatibles avec les principes d'égalité et de présomption d'innocence sont habillés des habits du respect des droits de la défense, selon les critères internationaux en vigueur. MAIS le fait est là, l'intime conviction prime sur le respect des droits et du Droit. Et tout ceux qui en ont été victimes peuvent vous le répéter, l'intime conviction n'est jamais justifiée autrement que par la conviction de l'auteur d'avoir travaillé dans l'intérêt général, y compris de la personne poursuivi. La meilleure preuve, constatable et sans appel, reste les suites de l'affaire d'Outreau, dans laquelle l'avancement a récompensé l'intime conviction, tandis que la Justice était obligée de constater les dégâts causés par un usage inadmissible de cette intime conviction.

     

     

    Il faut donc en finir avec des règles issues d'une autre époque. La Justice « au nom du Roi », donc « au nom de Dieu », s'est toujours moquée des populations, elle servait d'autres intérêts. Il n'est pas possible de changer le mot « Dieu » par le mot « Raison » et de vouloir nous faire croire que le reste n'a pas besoin de modifications.

     

     

    Les principes de l'Égalité ne peuvent se baser sur la prééminence de la pensée de certains citoyens au-dessus des lois, mais pourtant asservis à l'exécutif, simplement obligés de se plier à quelque serment déontologique, destiné à s'assurer de leur obéissance et de leur souplesse, le tout assaisonné d'un système de carrières et d'avancements garantis.

     

    Il ne peut y avoir dans une république digne de ce nom plusieurs catégories de citoyens, à savoir les haut-fonctionnaires et cadres supérieurs inamovibles et protégés contre tout, y compris des aléas de la politique, puis les fonctionnaires protégés, les professions protégées, puis les employés des collectivités et des entreprises missionnées par les services publiques, puis les employés des grandes entreprises, puis ceux des entreprises moyennes, puis encore les artisans, petits commerçants, leurs employés, enfin les chômeurs, …. Nous pouvons même trouver des sous-catégories, des niches, en passant par les retraités, les handicapés, …. Autant de situations qui vous rendent différents et traités différemment lorsque vous avez à faire au système judiciaire et à ses auxiliaires.

     

     

                  Être accusé n'est pas en soit catastrophique, tout dépend de celui qui va donner suite à cette accusation. La gendarmerie, la police, le procureur ou d'autres services traitent la même plainte de manière totalement différente selon l'auteur ou les auteurs, selon la personnalité de l'accusé, selon l'objet de la plainte, selon la sensibilité morale du moment, selon la charge de travail, la disponibilité, les situations professionnelles des intervenants.

     

    Ce qui a pour conséquence directe de déclencher des comportements « d'intime conviction » dès les débuts du dossier, qui orientent toutes les procédures, jusqu'à entraîner la négation des éléments contraires aux envies des enquêteurs. Combien de procédures ont d'abord écarté les éléments gênants, puis les ont fait disparaître au moment de la synthèse finale, permettant des réquisitoires imparables, alors que les preuves étaient totalement absentes.

     

    Pour renforcer le tout, les administrations font intervenir des « experts » (qu'elles payent) pour renforcer leur position. Merci pour l'indépendance et le conflit d'intérêts !!

     

     

    Il faut donc en finir avec des méthodes qui privilégient ce qui est interdit et contraire au traitement impartial et indépendant nécessité par les besoins d'une « bonne administration de la justice ».

     

    Quelle équité peut guider les pas d'un enquêteur qui se base sur son intime conviction, face aux recherches de celui qui accumule d'abord des informations avant de se lancer dans une reconstruction méthodique de la situation. Le second acceptera la remise en cause de ses choix par des découvertes nouvelles, ce que le premier refusera systématiquement. Les méthodes de travail n'aboutiront donc pas aux mêmes résultats, et les conséquences sur l'organisation sociale et la paix sociale seront différentes. Le coût en matière de PIB de telles inconséquences est énorme, puisque les fraudes initiées par l'exécutif se retrouvent démultipliées dans toute l'organisation sociale et entraînent en permanence un déficit de crédibilité internationale. Comme quoi « tout est dans tout ».