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  • La réalité dépasse la fiction

     

     

    Un mot de travers et vous êtes menacé de poursuites pour « outrage à magistrat ». Dans notre association, qui a vu bien souvent les magistrats accepter d'être « aux ordres », que ce soit du pouvoir exécutif, ou des réseaux, nous ne sommes pas tendres pour ces citoyens à part, caste s'il en est, mais nous sommes bien placés pour toujours dire qu'il ne faut pas confondre le principe du bain avec l'usage de l'eau croupie.

     

    Nous sommes sidérés de la violence des attaques. Comment des élus de la République française peuvent-ils se permettre de considérer qu'ils n'ont pas à avoir de respect pour les institutions. Au vu du nombre d'élus mouillés dans des magouilles financières peu claires, au vu des données partielles que nous avons pu connaître sur les valises de billets qui se promènent de par le monde, au vu des condamnations définitives et souvent dérisoires prononcées contre des personnalités de tous bords pour des habitudes de fraudes, dont certaines institutionnalisées, rien que ça !!!, il nous paraît que les excès verbaux et écrits seraient plutôt une preuve d'habitudes désastreuses et un aveu.

     

    Les financements politiques sont devenus publics, mais cela ne suffit toujours pas, car les exemples sont pris dans des pays où les valeurs ne sont pas les nôtres. La politique vit toujours à l'heure des achats des votes par des notables qui considèrent que leur mandat sert surtout à assurer leurs arrières. Ils n'ont plus de conception de la République à vendre, ils n'ont plus de principes à servir, ils ont une carrière à réussir ; ils n'ont plus de grands projets, cela est réservé aux bureaux d'études, les investissements ont peu à peu été écartés des choix de société pour devenir des affaires réservées à des économistes soit-disant « experts », incapables de faire autre chose que de servir des intérêts financiers. La planification a supprimé l'imagination.

     

    Faire du profit et échapper au fisc, voilà bien un drôle de programme pour des élus d'une République solidaire. Pour avoir été victimes de ces comportements que la déontologie devrait interdire, nous sommes bien placés pour montrer que l'amélioration des institutions judiciaires passe par l'assainissement des instances politiques. Cette affaire met en lumière la nécessaire transparence des comptes, mais aussi le besoin de simplicité dans les relations humaines. L'action résulte de la mise œuvre de choix volontaires par les gens concernés. La méfiance vis à vis des administrations centrales ne peut que se renforcer en voyant l'incompétence des élus qui votent des lois sans les appliquer, qui piétinent les principes de la République, qui soutiennent ouvertement des élus véreux et condamnés. Et ces gens préfèrent nous pousser vers le fascisme plutôt que vers l'assainissement des institutions, le progrès social leur fait horreur, puisqu'il met en évidence leur parasitisme.

     

    Que se passe-t-il donc en haut de l'État pour que tous ceux qui s'en approchent soient contaminés ? Tout simplement et toujours, celui qui se met en avant n'est pas souvent celui qui est capable. Que ce soit par le principe de Peter, ou par le principe de cooptation, la haute administration est arrivée à constituer un monde à part qui exclut la possibilité de contrôle par les citoyens ordinaires, quel que soit le mode d'organisation choisi. Les associations, les syndicats, les partis, en fait, ce sont toujours les mêmes qui cumulent pour empêcher que le simple citoyen ne se rende compte de la gabegie générale. Il suffit d'empêcher les initiatives locales, ou de les limiter, pour que les administrations publics et privées soient toutes puissantes, et se moquent ouvertement des principes qu'elles sont supposées mettre en œuvre.

     

    La Justice ne doit pas mettre son nez dans tout cela, qu'elle reste donc en vase clos. Si personne ne peut l'informer, il n'y a pas d'affaires, ce n'est pas compliqué à comprendre, où alors et c'est notre cas, c'est que nous ne voyons pas les choses ainsi. Nous pensons que l'État a un rôle à jouer dans le progrès social, qu'il doit en permanence se remettre en cause pour améliorer l'accès de chaque citoyen au progrès social. Les fonctionnaires sont des acteurs majeurs, pas des planqués, des nantis attendant l'heure de la retraire, ils doivent accompagner les efforts des élus et contribuer à l'avenir de notre société.

     

    Nous ne pouvons donc accepter ces comportements gesticulatoires et inconvenants. La République repose sur des principes, il faut s'y soumettre ou se démettre.

     

  • Discrimination, mode d'emploi

     

    Notre pays déclare lutter contre les discriminations et passe son temps à chercher comment créer de nouvelles discriminations.

     

     

    En effet, si la République Française prétend avoir inventé les Droits de l'Homme et du citoyen, elle ne l'a d'abord fait que pour les hommes, les femmes étaient sous la tutelle des hommes, selon les règles méditerranéennes. Depuis, les femmes ont obtenu d'être respectées en tant que citoyennes, mais pas dans la vie économique ou sociale. Une des raisons majeures de cette difficulté reste l'organisation sociale de notre pays, au sein duquel l'homogénéité manque. Ce défaut a entraîné la création d'une multitude de rigidités dans le seul but de créer des « familles ». Ces clans se comportent vis-à-vis de leurs membres et vis-à-vis de la société comme des gardiens vigilants d'une orthodoxie qu'ils sont d'ailleurs seuls à connaître. Simplement, cela permet l'existence de « petits chefs » qui se contentent de leur pouvoir occasionnel et évitent de contester les autres pouvoirs existants, pas plus justifiés que le leur.C'est ainsi que le principe des emplois réservés se développe dans les secteurs de la sécurité, de la santé, de l'accès à l'emploi, qu'il perdure comme pour les notaires, et autres secteurs juridiques et judiciaires.

     

    Tout ce fatras de comportements illégaux et discriminatoires permet de justifier l'opacité des secteurs traditionnels qui depuis longtemps servent le pouvoir qui s'est substitué à l'ordre public républicain.

     

    Quoi de plus discriminatoire qu'une niche fiscale, puisque c'est une dérogation au droit commun par nature, ce que les députés ne devraient pas pouvoir voter, par principe. Or, les élus dans leur grande majorité cherchent à mettre en avant des spécificités qui justifieraient des discriminations. Il serait quand même préférable de faire le raisonnement inverse : maintenir le principe de l'égalité, et offrir des services nécessaires selon les handicaps constatés. Par exemple, l'important n'est pas d'avoir une remise d'impôt parce qu'on est handicapé moteur, mais de disposer de moyens de déplacement permettant la mobilité. Les jeux paralympiques montrent bien que les moyens physiques ne sont pas cause réelle de la discrimination, mais qu'elle résulte plutôt de l'incapacité volontaire ou non de permettre à tous de s'épanouir dans le cadre d'une vie ordinaire. Qui peut bien penser que le chômage résout les problèmes de la dette, à part les financiers qui en profite pour spéculer sur les morts à venir. Il y a donc dans notre mode de penser des incohérences dont se servent les marionnettes qui nous dirigent. Pour eux, l'important, c'est le pouvoir et les avantages qu'ils en tirent, eux et ceux qui les manipulent. Chercher donc qui profite des difficultés sociales, économiques et vous saurez qui a intérêt à ce que cela dure, et qui sont donc vos ennemis ?

     

    Il n'y a pas besoin d'être sociologue ou ethnologue, … pour constater qu'il n'y a pas de long fleuve tranquille dans la vie ordinaire, tel qui réussissait ses études subit des maladies, des problèmes sentimentaux, …, tel qui a raté ses études pourrait progresser ensuite, mais il doit suivre les filières de l'avancement selon les syndicats, selon les financiers, …, ….

     

    L'âge fait aussi des ravages, mais pas selon les critères de la sécurité sociale, l'alcool attaque tous les foies, le tabac tous les cœurs, la mal-bouffe tous les organismes, or ceux qui en font la promotion ne voient pas où est le mal. Il n'y a pas d'égalité réelle dans la nature, donc nous devons penser en terme de capacités d'épanouissement personnel, et ce doit être le rôle de l'organisation sociale.

     

    Notre République, qui multiplie les interdits, les dérogations, les passe-droits, ne cherche donc surtout pas à trouver des solutions, mais à noyer le poisson, pour faire avaler des couleuvres aux citoyens ordinaires. Une des méthodes favorites est celle des « experts » qui peuvent certifier n'importe quoi, (moyennant des avantages, donc des discriminations!!!). Le système est passé maître dans l'art de la dissimulation, du chantage, de l'hypocrisie. Il utilise le système éducatif pour détecter ceux qui lui permettront de continuer, en traitant les autres comme des individus dangereux ou potentiellement dangereux, pour éviter qu'ils ne dénoncent un jour la réalité. Les méthodes de traitement des hyperactifs, des surdoués, des autistes, des artistes, des retardés scolaires n'ont pas pour but de les intégrer à la société, mais de leur éviter de mettre le nez là ou cela gênerait, tout en donnant des gages au système. Tout cela ne fait pas un monde équilibré, parce que dans toutes les familles, vous trouverez tous les genres, donc que les rancœurs s'accumulent, ce qui crée des tensions entre ceux qui sont avantagés et les autres. C'est d'ailleurs ce qui permet aussi des politiques de la famille pas très saines, puisque basées sur des règles fiscales et sociales dont le lien avec l'égalité n'est pas évident.

     

    En fait, la discrimination est un outil naturel de hiérarchisation des pouvoirs, donc un moyen ordinaire d'empêcher la mise en œuvre d'une réelle politique de lutte contre la discrimination. La réforme à entamer commence par l'équilibre des pouvoirs, seul moyen de faire obstacle à la « clanisation » de la société. Pour ce faire, c'est la transparence des institutions et la manifestation de la vérité qui sont primordiales pour constater les anomalies et mettre fin à l'exploitation de notre pays par des groupes organisés et qui se moquent totalement de notre bien-être. Ils sont tout autant capables de déclencher une guerre civile ou une guerre mondiale que d'infecter une population, ou de prôner une religion intolérante, sans compter les pénuries de ressources, l'incitation au meurtre ou au suicide.

     

    Il est donc bien nécessaire d'exiger que l'égalité s'applique donc d'abord dans le monde judiciaire et au monde judiciaire, qui doit acquérir une indépendance et une impartialité totalement inexistante à ce jour. L'indépendance pour s'opposer aux puissants, et l'impartialité pour justifier chaque fois que nécessaire, et quelle que soit l'origine de la demande, le respect de l'égalité.

     

     

     

  • Intime conviction, misère judiciaire

     

     

     

    La raison veut que celui qui est poursuivi soit protégé contre l'arbitraire de l'incompétence, contre les tricheries des besoins statistiques, la mauvaise foi des corporations, les mensonges des secrets de famille, la haine des ennemis jurés, la honte des rumeurs sans fondement, ...etc, ...etc.

     

     

    Et que constate-t-on ? Il est expressément demandé de se prononcer dans l'enceinte des tribunaux selon « l'intime conviction », et ce serait pour des raisons historiques et autres considérations plus littéraires que respectueuses des Droits de l'Homme.

     

    Bien sûr, comme d'habitude, ces droits exorbitants, incompatibles avec les principes d'égalité et de présomption d'innocence sont habillés des habits du respect des droits de la défense, selon les critères internationaux en vigueur. MAIS le fait est là, l'intime conviction prime sur le respect des droits et du Droit. Et tout ceux qui en ont été victimes peuvent vous le répéter, l'intime conviction n'est jamais justifiée autrement que par la conviction de l'auteur d'avoir travaillé dans l'intérêt général, y compris de la personne poursuivi. La meilleure preuve, constatable et sans appel, reste les suites de l'affaire d'Outreau, dans laquelle l'avancement a récompensé l'intime conviction, tandis que la Justice était obligée de constater les dégâts causés par un usage inadmissible de cette intime conviction.

     

     

    Il faut donc en finir avec des règles issues d'une autre époque. La Justice « au nom du Roi », donc « au nom de Dieu », s'est toujours moquée des populations, elle servait d'autres intérêts. Il n'est pas possible de changer le mot « Dieu » par le mot « Raison » et de vouloir nous faire croire que le reste n'a pas besoin de modifications.

     

     

    Les principes de l'Égalité ne peuvent se baser sur la prééminence de la pensée de certains citoyens au-dessus des lois, mais pourtant asservis à l'exécutif, simplement obligés de se plier à quelque serment déontologique, destiné à s'assurer de leur obéissance et de leur souplesse, le tout assaisonné d'un système de carrières et d'avancements garantis.

     

    Il ne peut y avoir dans une république digne de ce nom plusieurs catégories de citoyens, à savoir les haut-fonctionnaires et cadres supérieurs inamovibles et protégés contre tout, y compris des aléas de la politique, puis les fonctionnaires protégés, les professions protégées, puis les employés des collectivités et des entreprises missionnées par les services publiques, puis les employés des grandes entreprises, puis ceux des entreprises moyennes, puis encore les artisans, petits commerçants, leurs employés, enfin les chômeurs, …. Nous pouvons même trouver des sous-catégories, des niches, en passant par les retraités, les handicapés, …. Autant de situations qui vous rendent différents et traités différemment lorsque vous avez à faire au système judiciaire et à ses auxiliaires.

     

     

                  Être accusé n'est pas en soit catastrophique, tout dépend de celui qui va donner suite à cette accusation. La gendarmerie, la police, le procureur ou d'autres services traitent la même plainte de manière totalement différente selon l'auteur ou les auteurs, selon la personnalité de l'accusé, selon l'objet de la plainte, selon la sensibilité morale du moment, selon la charge de travail, la disponibilité, les situations professionnelles des intervenants.

     

    Ce qui a pour conséquence directe de déclencher des comportements « d'intime conviction » dès les débuts du dossier, qui orientent toutes les procédures, jusqu'à entraîner la négation des éléments contraires aux envies des enquêteurs. Combien de procédures ont d'abord écarté les éléments gênants, puis les ont fait disparaître au moment de la synthèse finale, permettant des réquisitoires imparables, alors que les preuves étaient totalement absentes.

     

    Pour renforcer le tout, les administrations font intervenir des « experts » (qu'elles payent) pour renforcer leur position. Merci pour l'indépendance et le conflit d'intérêts !!

     

     

    Il faut donc en finir avec des méthodes qui privilégient ce qui est interdit et contraire au traitement impartial et indépendant nécessité par les besoins d'une « bonne administration de la justice ».

     

    Quelle équité peut guider les pas d'un enquêteur qui se base sur son intime conviction, face aux recherches de celui qui accumule d'abord des informations avant de se lancer dans une reconstruction méthodique de la situation. Le second acceptera la remise en cause de ses choix par des découvertes nouvelles, ce que le premier refusera systématiquement. Les méthodes de travail n'aboutiront donc pas aux mêmes résultats, et les conséquences sur l'organisation sociale et la paix sociale seront différentes. Le coût en matière de PIB de telles inconséquences est énorme, puisque les fraudes initiées par l'exécutif se retrouvent démultipliées dans toute l'organisation sociale et entraînent en permanence un déficit de crédibilité internationale. Comme quoi « tout est dans tout ».