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avantages - Page 2

  • Prostitution et CAC40

     

    Des millionnaires irresponsables

     

    Le groupe VINCI vient, une fois de plus de nous montrer ce que sont les méthodes de la finance pour cacher la réalité de leur fonctionnement. Ce groupe aurait ouvert une enquête interne suite à la découverte du réseau de prostitution payé grâce à l'un de ses sous-traitants en évènementiel. Un tel réseau qui fournissait des « services » !! à des dirigeants internationaux ne peut pas exister sans de nombreuses connivences et des protections à tous les niveaux de la hiérarchie. Il suppose que des cadres supérieurs avaient recours à ce type de « paiement » en « nature » pour obtenir la signature de contrats. Il suppose un ensemble d'habitudes dans le traitement des grands contrats, un mode de vie chez de nombreux dirigeants, tout ce que la déontologie nous affirme être impossible. Il n'y a pas trente six solutions, ces sociétés doivent disparaître, et leurs dirigeants être poursuivis chaque fois que l'une d'entre elles est prise en flagrant délit de tricherie. Car ces comportements tuent les entreprises moyennes de tous les pays où elles interviennent, les victimes sont donc légion. Tous ces cadres supérieurs qui trouvent normal de toucher des avantages « en nature », voyages, locations, services que nous n'imaginons pas et qui bien sûr échappent à la sécurité sociale et aux taxations partout dans le monde sont autant de mauvais citoyens qui méprisent l'Égalité et la Fraternité et font tout pour montrer que ce sont les sans-grades qui sont la cause de nos dettes.

     

    Il est grand temps d'ouvrir les yeux et de montrer que c'est la solidarité, celle que le Système de Comptabilité Nationale considère comme sans valeur marchande, qui permet aux pays de survivre. Les mensonges ne peuvent continuer éternellement à masquer les Vérités. Quand les bus sont gratuits, il n'y a pas de fraudeur, et pas d'agressions pour trois francs six sous, c'est pareil pour tous les services publics, ils n'appartiennent pas à la « fonction publique », ils peuvent être exercés par tous et bénéficier à tous. C'est cela aussi la solidarité. Taper sur les mendiants permet de créer les conditions d'une guerre civile pendant que les voleurs vivent au chaud à l'autre bout du monde, tout en fournissant les armes.

     

    Pensez toujours qu'un dysfonctionnement, c'est aussi la non-dénonciation des crimes et délits par ceux qui en sont les témoins ou les bénéficiaires. Il y a trop de hauts-fonctionnaires et de cadres supérieurs dont les intérêts sont de se mettre hors norme pour s'octroyer des avantages que la société ordinaire ignore, sous le prétexte fallacieux que ces errements existent dans les pays étrangers qu'ils fréquentent. Rien dans la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme n'autorise de tels actes, donc la Police doit agir et exiger de la Justice qu'elle exerce ses fonctions lorsque des infractions graves sont découvertes. Sinon, il y a abus d'autorité et donc dysfonctionnement, ce que nous ne cessons de répéter.

     

    La campagne électorale est l'occasion de voir ce que chaque candidat estime de son devoir pour faire cesser ces combines. Comme tous les candidats sont déjà en charge de fonctions électives, il suffit de leur demander d'agir dans le cadre de leur mandat actuel pour en déduire ce qu'ils feront après les élections. Ces magistrats devenus députés qui crient après les SDF, que font-ils contre l'évasion fiscale du CAC40, ces élus qui prennent des arrêtés contre les sans-papiers, les sans-revenus, les sans-travail, ces élus qui taxent à tour de bras pour alimenter un clientélisme électoral et ruinent le peuple, que font-ils pour lutter contre la corruption, la spéculation, les marchés truqués, les trafics d'influence.

     

    Il n'y a pas deux catégories de citoyens, il n'y en a qu'une : ceux qui respectent la Loi et payent des impôts pour que l'État assure des services publiques identiques pour tous. Si nos dirigeants estiment avoir besoin de chauffeurs, gardes du corps, policiers, … tous les autres citoyens ont les mêmes besoins, et les mêmes droits, c'est cela la République Française, ceux qui veulent une autre Constitution doivent avoir le courage de le dire lorsqu'ils veulent se faire élire.

     

    Avec le nombre de spécialistes de la Constitution que nous avons, il est étonnant qu'il faille l'écrire.

     

  • Solidarité ? inconnu en droit

     

    Solidarité, ce mot a-t-il un sens pour les victimes ?

         Fraternité, Solidarité, soutien moral, aide psychologique, coup de pouce, les mots et les expressions synonymes de soutien dans les moments difficiles sont de plus en plus nombreux et variés.

         Si nous regardions du point de vue de la ou des victimes d'un dysfonctionnement judiciaire : la surprise est totale, car tout disparaît, c'est le grand vide, le NÉANT. Malgré toutes les affirmations faites partout et toujours, la victime de dysfonctionnements ne trouve que très rarement un soutien qui lui permet de faire face à la situation calamiteuse qui devient la sienne. Le pire est lorsqu'il y a eu des conséquences sur des proches qui n'ont pas survécu à la catastrophe. L'État est responsable d'un État de fait qu'il n'assume pas. Tout le cinéma, qui permet de cacher la triste réalité derrière des velléités de réformes, ne nous trompe guère. Nous sommes les otages d'individus qui protègent leur carrière, ce qui, en soit, est déjà une atteinte à l'Honneur et à la Probité, et devrait déjà entraîner la cessation de leurs fonctions et leur remplacement.

         Tout acte accompli au détriment d'un Citoyen, devrait entraîner l'intervention de mesures de solidarité, les fonctionnaires devraient se mettre en quatre pour faire oublier, pour permettre d'aller de l'avant, au lieu de cela, nous assistons au rétablissement des corporatismes que la prise de la Bastille devait faire disparaître.

         La fonction publique ne doit pas apporter à celui qui l'exerce d'avantage sur les autres citoyens, puisque c'est interdit par nature ; alors, que penser de ceux qui utilisent leurs fonctions pour s'enrichir, pour nommer des amis à des postes lucratifs, pour faire transiter des commissions occultes issues des fonds publics, pour imposer passe-droits et exceptions à leur bénéfice. Quel est donc le sens de l'Honneur de ces gens qui trichent en permanence et font douter de l'intérêt des services publics. Ils n'hésitent d'ailleurs pas à justifier par ce mauvais fonctionnement le besoin d'une privatisation destinée à encore plus les enrichir, tout en augmentant le nombre de victimes.

         Nous vous proposons une solution : que la fonction publique soit un moment de la vie de chaque citoyen, de telle manière que tous puissent dans leur existence exercer la fonction publique avec ses bons et ses mauvais moments. Ainsi, l'Égalité serait rétablie, et la rotation des fonctions imposerait de voir autrement les rôles de chacun. Il serait de ce fait impossible de créer des bastions imprenables avec des mentalités irresponsables, puisque la victime d'aujourd'hui pourrait être le chef de demain. Il est bien évident que nous supprimerions aussi par ces rotations la possibilité pour certains de se rendre indispensables par le biais du contrôle des recrutements.

         Nous en sommes toujours à la Justice de Droit Divin, alors que la réalité du Droit Positif pose comme principe que la manifestation de la Vérité doit aboutir au rétablissement des droits lésés. Quand une infraction a eu lieu, le système judiciaire a pour but de rétablir la Vérité, et d'annuler les conséquences des actes non autorisés. Or, ce n'est pas cas, les services judiciaires déclarent qu'ils s'occupent de supprimer le trouble à l'ordre public, les dégâts sur les victimes sont considérés comme collatéraux. Faut-il rappeler que les cours à l'École de la Magistrature doivent enseigner tous les principes républicains, en particulier l'Égalité et la Fraternité, et que les fonctions judiciaires sont un des moyens imaginés pour mettre en œuvre ces principes. Les principes d'accès à la Justice ont pour but de permettre de faire respecter les Lois, ils ne peuvent avoir pour conséquences d'éliminer certains citoyens.

         Il faut donc en tirer les conséquences qui s'imposent : de nombreux services publics sont détournés de leur fonction, ils servent à faire avaler les pilules amères et à cacher ce qui dérange. Pour ce faire, il a été nécessaire de créer en permanence des écrans de fumée, des droits au silence, des secrets, par le biais des corporatismes, des avantages octroyés aux uns ou aux autres, et pendant que le peuple se bat pour survivre, les bénéficiaires de ces rentes se frottent les mains et préparent la misère des victimes de demain. Et bien sûr, ils occupent l'intégralité du paysage politique, il suffit de voir les réactions au rappel de ce qu'est le 14 juillet. La prise de la Bastille s'est faite contre l'État en place, contre l'Ancien Régime qui écrasait le peuple, il n'était pas question de Patriotisme ou d'Honneur, qui serait plutôt à mettre en avant à partir de Valmy et autres faits d'armes républicains. Nos élites politiques actuelles sont plutôt versaillaises et les victoires de 1792 ne sont pas des évènements pour intellectuels de salons parisiens.