Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • Agir

    Au terme de la Constitution de la République Française, tous les citoyens sont égaux en droit, ce qui est un constat intellectuel de départ, dont les survivants de l'époque de la Libération se plaisent à rappeler la nécessité, au sortir d'une période d'horreur et de massacres.

    Pendant cette période, les tribunaux et les services judiciaires ont fonctionné, selon la volonté des dirigeants, sans respect d'autre règle que des choix correspondant au sens de la survie des intervenants.

    Le droit à l'indignation a été immédiatement remisé, puisque les guerres d'Indochine, puis d'Algérie ont rappelé aux citoyens de la République Française qu'ils n'étaient pas égaux, et que leurs dirigeants pensaient pour eux. Le système judiciaire a été adapté à une telle situation, tout en se donnant des airs bien pensants.

    Le résultat en est que derrière les perruques poudrées et les spectacles des grands procés s'est développé un système judiciaire à la merci de l'exécutif, ne respectant pas les règles fixées par la Constitution, et incapable de recruter des membres susceptibles de le faire évoluer. La République a ratifié à contre-coeur les obligations judiciaires internationales, que ce soit concernant les accès à la Justice, que ce soit la lutte contre la corruption, que ce soit dans les métiers du Droit, .... Nous avons vraiment l'impression qu'il se produit une dégradation permanente de l'organisation sociale, incapable de faire face à la demande de justice sociale, et qui peut être source de bien plus d'inégalités encore.

    Prenons un exemple : vous possédez une maison ordinaire, ou un appartement, situés dans une zone de spéculation immobilière, en quelques mois des opérations de promotion de construction d'immeubles de luxe peuvent vous contraindre à vendre votre bien pour payer des impôts créés sur des plus-values spéculatives, que ne paieront pas ces promoteurs par contre, et vous faire poursuivre si besoin, et même saisir si vous refusez d'entrer dans cette "combine". Il est donc possible de mettre à la rue des citoyens, uniquement parcequ'ils gênent des spéculations. La même opération peut concerner des artisans, dont l'activité intéresse des grands groupes. Ces derniers modifient les règles d'accés aux marchés, imposent des règles de financement et organisent une corporation à leur dévotion.

    Quelle égalité reste-t-il au citoyen honnête, va-t-il devoir s'en remettre aux autorités internationales pour rétablir le respect des Lois, va-t-il devoir se rebeller contre des escroqueries que le système judiciaire français refuse de voir, va-t-il accepter d'être parqué dans des zones "sécurisées" ?

    Il est inutile de fermer les yeux, la réalité est là, ceux qui dirigent la République se moquent des règles qui sont censées la régir, il faut donc à chacun du courage, de la détermination, et la volonté de se réapproprier l'espace public en proposant et soutenant des solutions de développement local qui respectent les principes de la République. Les associations qui refusent les mirifiques projets à grand spectacle en en prouvant la nocivité ne font rien d'autre, et tout un chacun peut rejoindre l'une de ces associations. Il nous faut bien sûr relayer ces efforts à tous les niveaux en réclamant des comptes clairs à tous les élus.

    Les affaires qui se retrouvent devant les tribunaux, malgré les refus répétés des juges, sont des preuves permanentes que la Vérité peut rattraper ceux qui se croient tout permis, et éviter qu'ils ne recrutent de nouveaux adeptes.

    Saisir les occasions, c'est par exemple proposer que les jurys populaires soient obligatoires dés qu'une procédure met en cause un membre des corporations du Droit, qu'il soit de profession libérale, judiciaire ou administrative. en permanence, ces occasions existent, il faut les faire vivre.