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Justice, Guerres, affaires et destructions

De quoi dépend la Justice dans notre bas-monde ?

Justice, affaires, guerres et destructions

Tous les dirigeants du monde, sans compter ceux qui aspirent à devenir chefs à la place du chef, par tous les moyens et tous les vices, y compris la corruption, la torture, la violence, et autres douceurs où le commun des mortels ne voit que désastres et désespoir, tous les dirigeants, donc, promettent à tous ceux qui les suivront dans leurs entreprises une « juste » rétribution, bien sûr à la hauteur de leurs exploits.

Ce mot de « juste », qui a pour raison d’être de multiples conceptions de la morale, est un leitmotiv que toutes les sociétés mettent en avant. La soif de « justice » semble donc en relation directe avec les activités des dirigeants politiques.

Mais, depuis que le monde est monde, les groupes humains manient les mêmes effets de langage avec toujours les mêmes constantes : le pouvoir n’a que faire du respect de ses adversaires. « Malheur au vaincu » ! La Justice est toujours exercée par les groupes les plus puissants, donc aux dépens des groupes vaincus.

Et cette constante est toujours à l’œuvre dans le monde actuel, bâti autour de gouvernements dont la puissance militaire est garante du fonctionnement des États, « urbi et orbi ». L’ONU, destinée à assurer une organisation mondiale « fluide », respectant des grands principes énoncés dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, ne déroge pas à cette règle.

La carotte et le bâton qu’elle utilise sont tous deux fruits de guerres plus ou moins ouvertes et larvées, cachant plus ou moins bien les réalités d’un monde de confrontations politiques et économiques dépendant de la puissance des groupes influents du moment. Pas de Justice dans ces parties d’échecs, seulement des luttes d’influence entre puissants de ce monde. Les idéaux sont réservés aux penseurs et aux chercheurs, mais les réalités sont beaucoup plus près du sol, du style « bac à sable » et « marquage de territoires ». Les « marchands de canon » ont l’art de se glisser dans la peau du « bon samaritain », garant de la défense des « braves gens » qui n’ont qu’une seule chose à faire : trouver génial de travailler s’il le peuvent, et surtout se taire et payer, payer de leur personne à tous les sens du terme.

Car tous les assoiffés de pouvoir gardent un minimum d’apparence, il faut amuser la galerie, et garder le contrôle des communications à une époque où tout peut se savoir.

La guerre des communiqués est le dernier sport à la mode pour tromper son monde, et le double ou triple jeu, ou même plus permet de raconter n’importe quoi, du moment que les cadavres restent dans les placards.

Dans ce cadre extrêmement favorable au respect des Droits de l’ Homme, que peut-on penser des systèmes judiciaires ? Simplement qu’ils reflètent l’air ambiant , et sont la cible privilégiée des multiples groupes de pression sévissant dans tous les pays. Les seuls analyses un peu crédibles sont les comparaisons qui permettent de rapprocher des comportements en face de situation du même type. La deuxième observation peut porter sur l’évolution de chaque pays dans ces comparaisons. Mais cela donne seulement des résultats partiels et partiaux, qu’il faut relire avec les outils des évolutions internationales. Il y a des camps à choisir lorsque l’on veut exercer le pouvoir, et il y a toujours un prix à payer chaque fois que l’on pratique le mensonge. Les citoyens ordinaires sont loin de se douter des multitudes de trahisons et de la mesquinerie qui président aux guerres intestines des individus avides de pouvoir.

En ce qui concerne notre République Française, dont les dirigeants sont plus intéressés par leur carrière que par l’organisation sociale, cela se traduit par un système judiciaire à géométrie variable, dont la principale caractéristique est l’art de glisser sous le tapis les excès gênants ou trop voyants.

Il y a donc de multiples juridictions qui se recoupent, s’entrecroisent, se chevauchent, et se cachent derrière des voiles pudiques, dont le dernier rempart est l’intervention des services spéciaux lorsqu’il n’y a plus de solution pour sauver la face. Il est bien évident qu’un tel système est de plus en plus ingérable, puisque l’art de gagner du temps devient un cache-misère. Nous risquons donc de vivre des temps troublés et incertains propices aux réussites rapides et aux chutes mortelles, rendant la vie ordinaire dépendante des humeurs de quelques irresponsables, chefs d’États, chefs de gangs, et dirigeants autoproclamés pour lesquels nos vies n’ont que bien peu d’intérêt.

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