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dépressions

  • La Constitution, un rêve !

     

    La Constitution serait-elle un rêve !!

     

     

    En poursuivant la lecture de notre texte « fondateur », il est une phrase qui me hante de plus en plus :

     

    « Tout mandat impératif est nul. »

     

    Je me demande bien qui pourrait être capable de faire respecter cette impératif.

     

    Les partis politiques et autres groupements, groupuscules, cercles de pensées, …, ne sont pour la Constitution qu'un moyen d'éclairer les électeurs. Ils concourent à l'expression du suffrage, ce qui veut bien dire qu'ils ne peuvent décider ou imposer.

     

    Ce qui veut donc dire que tous les votes « bloqués », « groupés », obtenus grâce à des consignes de vote et des obligations politiques, ce qui est pour le moins plus que courant, ne sont pas autorisés par la Constitution. Une fois de plus, les membres du Conseil Constitutionnel n'ont jamais rien vu, et personne n'a de critiques à formuler.

     

    La conclusion qui s'impose est qu'il n'est pas surprenant que les haut-fonctionnaires n'aient surtout aucun intérêt à faire expliquer le sens des textes inscrits dans la Constitution Française.

     

    L'hypocrisie serait-elle la base de notre particularisme ? Il me semble que c'est un élément commun à tous les pays qui ont eu à subir de nombreuses dictatures, qu'elles aient été politiques, religieuses, militaires ou financières. Le citoyen ordinaire se contente de prendre au présent ce qu'il peut d'avantages fiscaux, (niches en tous genres), pour le reste, il se dit que l'important est de ne pas se faire prendre. De là viennent ensuite toutes les spécialités de fraudes, différentes selon les catégories sociales, selon la capacité intellectuelle, selon les réseaux, selon le sens moral des individus.

     

    De là découle aussi le niveau important des dépressions nerveuses, surtout chez ceux qui sont le plus directement confrontés à la pseudo-inconscience de tous ceux qui pratiquent la fuite en avant.

     

     

    Il est donc inutile de se poser des questions sur la moralité des hommes politiques et sur leur capacité à respecter des valeurs ou une déontologie quelconque. Pour eux, simplement, la durée ne se chiffre pas comme pour les autres citoyens, leurs carrières sont des coups de poker rejoués tous les quatre, cinq ans ou plus. De là aussi, l'importance du cumul des mandats, qui permet de diminuer l'impact des élections sur la carrière, surtout quand il y a derrière une profession qui vous sortira des soucis en dernier recours. Mais, à force de jouer, tout le monde sait qu'un jour ou l'autre, ceux qui n'ont pas accès à la partie renversent la table, et ce ne sont pas ceux qui rêvent d'une véritable gestion honnête et rigoureuse qui le font, mais ceux qui ont compris la fausseté et qui veulent leur part du gâteau. C'est ce qui fait que les Révolutions échouent toujours.

     

     

    Il faut donc s'interroger sur les moyens de pression des gens ordinaires sur les élus et l'administration qui peuvent améliorer la situation. Ces moyens passent par la transparence, donc l'accès aux informations sur ce qui est vital. Or, force est de constater que dans ce domaine, notre pays ne brille pas par ses efforts. Les gens riches, comme les haut-fonctionnaires et les élus, cherchent à cacher leurs comportements et la réalité de leurs activités. Les fables de La Fontaine sont toujours d'actualité en la matière, qui savent tancer l'âne pour une bouchée de travers, mais ne voient passer ni le caviar, ni les truffes, ni les dépenses somptuaires.

     

    Et pourtant, il faut toujours espérer, et nous continuerons donc à faire des propositions pour que la situation des finances publiques permette d'améliorer le respect du droit et la volonté d'être « en règle » avec un fonctionnement de la justice identique pour tous.