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Égalité - Page 2

  • La République introuvable

    La République introuvable Il y a des paradoxes qui sont suicidaires. En effet, qui pourrait croire que celui qui déclare ne pas avoir de comptes à rendre soit en même temps celui qui est chargé de promouvoir l'Égalité et d'en vérifier l'application. Notre Code Civil met en avant la responsabilité de tout un chacun, et l'égalité de tous en face de cette responsabilité. Les juges sont chargés de vérifier les conditions de cette mise en œuvre, de peser les cas de responsabilité, de constater la culpabilité, de poursuivre les fraudes, et en toutes choses de faire respecter l'esprit de la Loi, issu des principes républicains. Ce faisant, tous les citoyens de ce pays doivent être soumis à ces lois, et la bonne logique veut que chacun soit convaincu de leur valeur, c'est d'ailleurs le but de l'instruction civique. Pendant longtemps, en se servant des difficultés de l'administration de la preuve, de nombreuses institutions et corporations ont échappé à l'application réelle de ces lois, grâce à un savant jésuitisme, à des multiples lois du silence, à des méthodes datant de périodes que nous ne voudrions pas revoir. Mais les progrès de la transparence, et la vitesse de transmission des informations jointe à l'amélioration de l'éducation du plus grand nombre, sans compter les difficultés que rencontrent les censeurs, nous permettent aujourd'hui de réclamer que Justice soit rendue. Seul problème, et il est de taille, ceux qui devraient être les plus ardents défenseurs de cette Égalité, ceux qui devraient en faire un credo, ceux qui devraient mettre en avant dans leur travail ces principes républicains, ce sont eux qui refusent que la Loi les concerne. Ils décident qu'ils ne seront pas concernés par les principes qu'ils appliquent aux autres. (Nous nous permettrons de tempérer notre affirmation, en mettant en avant les efforts de certains, mais bizarrement au péril même de leur vie.) J'en veux pour preuve cette affirmation faite récemment à la télévision sur une chaîne publique et parlementaire par un haut magistrat, qui expliquait que la décision prise par un juge est une décision de la Justice et ne pouvait donc pas faire l'objet de contestation, sauf selon les règles décidées par la Justice. Lorsque vous rapprochez cela des décisions du Conseil Supérieur de la Magistrature saisi de manquements, vous êtes totalement persuadé qu'effectivement, ces fonctionnaires appartiennent à un autre monde. Hors, nul ne peut invoquer sa propre turpitude, c'est ce qui nous est répété en permanence, alors, cela ne peut que renforcer l'idée que le système judiciaire dans son fonctionnement reste une émanation de l'exécutif, avec toutes les dépendances et les renvois d'ascenseur que cela suppose. Il existe dans ce pays une catégorie de citoyens qui contrôlent l'État, et qui, selon leur degré de moralité, tapent plus ou moins lourdement dans la caisse, avec la bénédiction de toute l'administration, qui s'en trouve largement remerciée par des avantages divers et variés. Pendant des décennies, et même plus, préoccupé par l'avenir de ses enfants, persuadé de la qualité de l'ascenseur social, convaincu de la probité de ses représentants élus, le citoyen de ce pays a cru à la bonne foi de ses élites. Aujourd'hui, ce n'est plus possible, car l'inflation dans ce domaine comme dans d'autres a produit ses effets : cumuls, détournements, commissions, fraudes, concussion, pantouflage, la panoplie et les cartes de visite de la plus grande partie de nos haut-fonctionnaires et élus est devenue un scandale permanent. Mais que faire ? Certainement pas chercher Superman ou Astérix, mais plutôt se retrousser les manches en surveillant l'usage des mandats des élus, en participant aux commissions locales et quelquefois plus, en sanctionnant les manquements, en diffusant les informations. Les fonctionnaires doivent justifier leur action, comme les syndicalistes, les haut-fonctionnaires, et tous ceux qui vivent du système, c'est-à-dire de nos impôts. En ces périodes difficiles, dues à à tous les « B.O.F. » de tout poil, il est nécessaire d'exiger plus de rigueur, de façon à faire ressortir, à mettre en évidence toutes les méthodes qui permettent de ponctionner le citoyen ordinaire, tout en le culpabilisant, jusqu'à lui faire croire que l'existence de bidonvilles est de sa faute. Les salaires sont trop élevés, seule la misère des plus pauvres est acceptable, comment peut-on oser diffuser de tels mensonges, et se prétendre expert !!! Une chose est sûre, de telles affirmations devraient faire l'objet de poursuites judiciaires pour incitation à la discrimination, pour escroquerie, ….. les Lois sont nombreuses, mais il n'y a personne pour les appliquer …. C'est malheureusement bien ce que nous pensions.avantages,

  • Égalité et légalité

     

     

    Quand ce sont les magistrats et la police qui se déclarent eux-mêmes « hors la Constitution », nous dépassons les limites de l'organisation mafieuse pour basculer dans l'oligarchie.

     

    Que ce soient les corporations, déjà une hérésie, chargées de veiller au respect du principe d'égalité qui affichent officiellement leur choix d'être hors l'égalité pourrait paraître un paradoxe, si ce n'était la preuve du racket exercé par ces professions.

     

    Nous en voudrons pour preuve ce qui vient de se passer à Marseille, où il n'y avait même plus l'apparence du respect des droits les plus élémentaires.

     

    Et dans ce domaine de l'apparence, les financiers et les juristes sont les rois, que dis-je, les empereurs du mensonge. Comment admettre que la légalité soit basée sur des principes dont les garants ne sont pas passibles de cette légalité. C'est demander au renard de faire la loi dans le poulailler. L'exception française n'est donc qu'un racket organisé par les plus intelligents, mais aussi les plus hypocrites de notre élite intellectuelle. C'est ce qui vous explique le mélange permanent des genres entre richesse et fraudes, et ce qui amène à se défier de la richesse. Les journalistes, subventionnés et surveillés n'hésitent pas d'ailleurs à titrer que la France n'aime pas les riches. Pour un observateur extérieur, c'est tout simplement une évidence, puisque le pays est rançonné et que la majorité de la population est l'otage de groupes organisés, occultes, relayés par des corporations à leur dévotion.

     

    Les dérives du sport, où l'amateurisme est considéré comme un moyen de promotion des vrais sportifs, une escroquerie de plus !!! montrent bien que l'organisation sociale est détournée pour servir des objectifs de pouvoir et d'accumulation de richesses. Le pouvoir, illusion de liberté, impression d'éternité pour cerveaux manipulables, sert surtout à échapper au principe d'égalité et à en organiser le dérèglement.

     

    Cette égalité que nos « élites », (ceux qui se font passer pour tels), sont volontairement incapables de promouvoir reste pourtant le seul objectif qui puisse passionner les foules. En effet, chaque. individu exprime sa personnalité par ses actes, mais ne peut participer à la coordination générale de l'Humanité qu'à travers des principes immuables, dont l'égalité reste le premier. En effet, n'en déplaise à nos riches, ils ne vivront pas plus que les autres, subiront les mêmes maladies, et resteront les habitants du globe terrestre. Cette égalité, contre laquelle personne ne peut rien, est la marque indélébile à laquelle il est impossible d'échapper, sauf à détruire toute vie humaine.

     

     

    Il faut donc rappeler aux manipulateurs de tous bords que leur gesticulations destinées à marquer leur supériorité n'est que la marque de leur incompétence, et qu'ils ne suspendront pas le temps. À part développer des syndromes lourds de tendances au suicides, leur activisme demande seulement au reste de la population « une maîtrise de soi » supplémentaire puisqu'il faut subir leur « cinéma », et passer du temps à contrecarrer les pressions permanentes qu'ils exercent sur la vie sociale.

     

  • Discrimination, mode d'emploi

     

    Notre pays déclare lutter contre les discriminations et passe son temps à chercher comment créer de nouvelles discriminations.

     

     

    En effet, si la République Française prétend avoir inventé les Droits de l'Homme et du citoyen, elle ne l'a d'abord fait que pour les hommes, les femmes étaient sous la tutelle des hommes, selon les règles méditerranéennes. Depuis, les femmes ont obtenu d'être respectées en tant que citoyennes, mais pas dans la vie économique ou sociale. Une des raisons majeures de cette difficulté reste l'organisation sociale de notre pays, au sein duquel l'homogénéité manque. Ce défaut a entraîné la création d'une multitude de rigidités dans le seul but de créer des « familles ». Ces clans se comportent vis-à-vis de leurs membres et vis-à-vis de la société comme des gardiens vigilants d'une orthodoxie qu'ils sont d'ailleurs seuls à connaître. Simplement, cela permet l'existence de « petits chefs » qui se contentent de leur pouvoir occasionnel et évitent de contester les autres pouvoirs existants, pas plus justifiés que le leur.C'est ainsi que le principe des emplois réservés se développe dans les secteurs de la sécurité, de la santé, de l'accès à l'emploi, qu'il perdure comme pour les notaires, et autres secteurs juridiques et judiciaires.

     

    Tout ce fatras de comportements illégaux et discriminatoires permet de justifier l'opacité des secteurs traditionnels qui depuis longtemps servent le pouvoir qui s'est substitué à l'ordre public républicain.

     

    Quoi de plus discriminatoire qu'une niche fiscale, puisque c'est une dérogation au droit commun par nature, ce que les députés ne devraient pas pouvoir voter, par principe. Or, les élus dans leur grande majorité cherchent à mettre en avant des spécificités qui justifieraient des discriminations. Il serait quand même préférable de faire le raisonnement inverse : maintenir le principe de l'égalité, et offrir des services nécessaires selon les handicaps constatés. Par exemple, l'important n'est pas d'avoir une remise d'impôt parce qu'on est handicapé moteur, mais de disposer de moyens de déplacement permettant la mobilité. Les jeux paralympiques montrent bien que les moyens physiques ne sont pas cause réelle de la discrimination, mais qu'elle résulte plutôt de l'incapacité volontaire ou non de permettre à tous de s'épanouir dans le cadre d'une vie ordinaire. Qui peut bien penser que le chômage résout les problèmes de la dette, à part les financiers qui en profite pour spéculer sur les morts à venir. Il y a donc dans notre mode de penser des incohérences dont se servent les marionnettes qui nous dirigent. Pour eux, l'important, c'est le pouvoir et les avantages qu'ils en tirent, eux et ceux qui les manipulent. Chercher donc qui profite des difficultés sociales, économiques et vous saurez qui a intérêt à ce que cela dure, et qui sont donc vos ennemis ?

     

    Il n'y a pas besoin d'être sociologue ou ethnologue, … pour constater qu'il n'y a pas de long fleuve tranquille dans la vie ordinaire, tel qui réussissait ses études subit des maladies, des problèmes sentimentaux, …, tel qui a raté ses études pourrait progresser ensuite, mais il doit suivre les filières de l'avancement selon les syndicats, selon les financiers, …, ….

     

    L'âge fait aussi des ravages, mais pas selon les critères de la sécurité sociale, l'alcool attaque tous les foies, le tabac tous les cœurs, la mal-bouffe tous les organismes, or ceux qui en font la promotion ne voient pas où est le mal. Il n'y a pas d'égalité réelle dans la nature, donc nous devons penser en terme de capacités d'épanouissement personnel, et ce doit être le rôle de l'organisation sociale.

     

    Notre République, qui multiplie les interdits, les dérogations, les passe-droits, ne cherche donc surtout pas à trouver des solutions, mais à noyer le poisson, pour faire avaler des couleuvres aux citoyens ordinaires. Une des méthodes favorites est celle des « experts » qui peuvent certifier n'importe quoi, (moyennant des avantages, donc des discriminations!!!). Le système est passé maître dans l'art de la dissimulation, du chantage, de l'hypocrisie. Il utilise le système éducatif pour détecter ceux qui lui permettront de continuer, en traitant les autres comme des individus dangereux ou potentiellement dangereux, pour éviter qu'ils ne dénoncent un jour la réalité. Les méthodes de traitement des hyperactifs, des surdoués, des autistes, des artistes, des retardés scolaires n'ont pas pour but de les intégrer à la société, mais de leur éviter de mettre le nez là ou cela gênerait, tout en donnant des gages au système. Tout cela ne fait pas un monde équilibré, parce que dans toutes les familles, vous trouverez tous les genres, donc que les rancœurs s'accumulent, ce qui crée des tensions entre ceux qui sont avantagés et les autres. C'est d'ailleurs ce qui permet aussi des politiques de la famille pas très saines, puisque basées sur des règles fiscales et sociales dont le lien avec l'égalité n'est pas évident.

     

    En fait, la discrimination est un outil naturel de hiérarchisation des pouvoirs, donc un moyen ordinaire d'empêcher la mise en œuvre d'une réelle politique de lutte contre la discrimination. La réforme à entamer commence par l'équilibre des pouvoirs, seul moyen de faire obstacle à la « clanisation » de la société. Pour ce faire, c'est la transparence des institutions et la manifestation de la vérité qui sont primordiales pour constater les anomalies et mettre fin à l'exploitation de notre pays par des groupes organisés et qui se moquent totalement de notre bien-être. Ils sont tout autant capables de déclencher une guerre civile ou une guerre mondiale que d'infecter une population, ou de prôner une religion intolérante, sans compter les pénuries de ressources, l'incitation au meurtre ou au suicide.

     

    Il est donc bien nécessaire d'exiger que l'égalité s'applique donc d'abord dans le monde judiciaire et au monde judiciaire, qui doit acquérir une indépendance et une impartialité totalement inexistante à ce jour. L'indépendance pour s'opposer aux puissants, et l'impartialité pour justifier chaque fois que nécessaire, et quelle que soit l'origine de la demande, le respect de l'égalité.